Par ; Euronews Green avec ; Reuters
Publié le 14/08/2023 – 18 : 00 &bull ; Mis à jour 18:09
‘Nous n’avons jamais rien vu de tel,’déclare un agriculteur français qui a perdu la moitié de sa récolte en raison des conditions météorologiques extrêmes.
Des semaines de pluie suivies de la tempête Patricia au début du mois d’août ont détruit les récoltes dans le nord de la France.
PUBLICITÉ Dans la ville de Sangatte, l’agriculteur Bertrand Baey a perdu la moitié de ses récoltes d’avoine à cause du mauvais temps.
“Nous n’avons jamais rien vu de tel”, déclare Bertrand, un agriculteur de la sixième génération qui cultive ses terres depuis 2006. “Nous avons eu une tempête hivernale au milieu de l’été.
L’avoine, qui n’avait pas encore atteint la maturité de récolte, a perdu une grande partie de ses grains, qui sont tombés au sol à cause des vents violents. ;
Le nord de la France a connu des rafales allant jusqu’à 80 kilomètres par heure et de fortes pluies ces dernières semaines, au cours d’un épisode estival orageux .
Les températures automnales de
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Les événements climatiques extrêmes sont de plus en plus fréquents
Selon M. Bertrand, la mauvaise récolte est due aux événements climatiques, qui pourraient devenir de plus en plus récurrents dans les années à venir.
PUBLICITÉ L’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’agence météorologique des Nations Unies, a mis en garde à plusieurs reprises contre une tendance à l’accélération des catastrophes naturelles. Le nombre de phénomènes météorologiques extrêmes a presque quintuplé entre les années 1970 et la décennie la plus récente, ce qui renforce les signes d’une augmentation de leur fréquence en raison du réchauffement climatique.
“Nous allons devoir nous remettre en question. Il y a des cultures qu’on va devoir arrêter et qu’on ne pourra plus faire”, dit Bertrand. ;
Il pense qu’il devra bientôt arrêter les cultures de printemps à cause du sol argileux de ses terres, mais il craint que les inondations ne perturbent aussi les cultures d’hiver. “Nous allons devoir trouver des solutions “, ajoute-t-il.
