Une famille du Périgord, la région du sud-ouest de la France où l’on élève des canards, a défendu le fait d’avoir donné le deuxième prénom Canard à leur petit garçon, après une vague de moqueries en ligne.

Le bébé Dyklan Bret est né en août dans le sud-ouest de la France, mais son deuxième prénom n’a été rendu public que lorsque les fonctionnaires de la région ont publié une liste des noms “les plus inhabituels” enregistrés en 2021.

De nombreuses personnes ont supposé que le nom faisait référence à la réputation du Périgord en tant que capitale française de l’élevage de canards, et la famille a fait l’objet de moqueries sur les médias sociaux comme “cas sociaux, alcooliques” (cas sociaux, alcooliques).

Mais en fait, le nom a une origine très différente, que le grand-père du bébé a partagée avec la chaîne de télévision française BFM.

“C’est un hommage à ma mère, orpheline de guerre”, a-t-il déclaré à BFM.

“En 1943, elle a été abandonnée devant l’église de Châtellerault (Vienne) car elle était issue de la communauté des gens du voyage. Elle a ensuite été recueillie par les services sociaux, puis adoptée sept mois plus tard par un certain Georges Canard, un soldat français qui a ensuite travaillé dans les chemins de fer et s’est engagé dans la résistance”.

“Pour mon fils, c’était une marque de respect envers sa grand-mère. Nous voulions que ce nom de famille perdure à travers les nouvelles générations, même s’il n’est plus notre nom de famille, car les femmes perdent souvent leur nom de famille lorsqu’elles se marient.”

Les tribunaux français ont le pouvoir de bloquer certains noms de bébé s’ils sont jugés nuisibles pour l’enfant – parmi ceux qui ont été refusés figurent Nutella, Deamon et Fraise (fraise).

Jusqu’en 1993, les parents français devaient choisir parmi une liste de noms acceptables. Cette liste a été supprimée et les parents peuvent faire leur propre choix, dans certaines limites.

Les autorités locales du Périgord n’ont soulevé aucun problème avec Canard, qui, selon les parents, ne sera pas utilisé quotidiennement, puisqu’il ne s’agit que d’un deuxième prénom.