“Je suis extrêmement fier (…) il est difficile de créer des emplois sans entreprises et sans entrepreneurs”, a déclaré l’homme de 44 ans aux journalistes dans le sud-est de la France.
“Je le referais demain et après-demain”.
Le leader centriste pro-business s’est retrouvé sous le feu des critiques de ses opposants lundi après des enquêtes des journaux Le Monde et The Guardian qui ont révélé des discussions répétées entre Macron et Uber sur les opérations du groupe en France.
Le Monde a déclaré que M. Macron avait été “plus qu’un soutien, presque un partenaire” de l’entreprise américaine controversée en proposant de l’aider dans ses efforts de lobbying pour façonner la législation et contourner la réglementation française restrictive.
“Nous sommes en train de créer une sorte d’atmosphère dans laquelle voir les chefs d’entreprises, en particulier étrangères, est une mauvaise chose. Mais je le reconnais tout à fait”, a déclaré Macron en marge d’un événement à Crolles.
“J’ai vu des chefs d’entreprise. Quel choc ! Je les ai vus, c’était toujours officiel, avec mes collaborateurs, et je suis fier. S’ils ont créé des emplois en France, alors j’en suis super fier.”
Selon les journaux, certaines des réunions avec les dirigeants d’Uber n’ont pas été enregistrées dans l’agenda officiel de Macron et ont eu lieu à l’insu des autres membres du gouvernement socialiste de l’époque.
Macron, un ancien banquier d’affaires, a adopté une position ouvertement pro-Uber au milieu de protestations parfois violentes contre l’entreprise par les chauffeurs de taxi et de critiques de la part de ses collègues du cabinet.
Macron a défendu le groupe pour avoir fourni des emplois aux personnes des zones à faibles revenus et pour avoir brisé le monopole détenu par les compagnies de taxi.
