Mythe de l'histoire de France : Les croissants sont français

Croissants exposés dans une boulangerie à Paris. Photo de FRANCOIS GUILLOT / AFP

Mythe : Les Français ont inventé le croissant, qui est devenu au 20e siècle un aliment de base du petit-déjeuner en France et le symbole par excellence de la francophonie à l’étranger.

Mauvaise nouvelle pour les patriotes, il est bien établi que cette pâtisserie en forme de croissant est à l’origine une invention autrichienne, connue sous le nom de “croissant”. kipferl.

Kipferl apparaît dans les registres locaux autrichiens dès le 13e siècle, tandis que la première mention de cette pâtisserie courbée à Paris date de 1837.

C’était dans la boulangerie des migrants autrichiens August Zang et Ernest Schwartzer, qui ont ouvert leur boutique rue de Richelieu à Paris en 1837. Ils se sont spécialisés dans les pâtisseries et les gâteaux de leur pays d’origine et sont généralement considérés comme ceux qui ont popularisé la . kipferl en France.

Bien que leur boutique n’ait été ouverte que quelques années, ils ont suscité un engouement pour les pâtisseries viennoises, en particulier la pâtisserie incurvée qui est devenue connue comme un croissant en français – le mot signifiant simplement croissant.

Croissant en français, conserve sa signification originale de ‘croissant’, comme dans la version anglaise. Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge).

Les racines autrichiennes de la pâtisserie sont entre-temps mentionnées dans les documents suivants viennoiseries (pâtisseries à la viennoise), qui est le nom générique des pâtisseries pour le petit déjeuner, dont les suivantes croissant, pain au chocolat/chocolatine et pain au raisin.

Il existe un mythe populaire selon lequel la princesse autrichienne Marie-Antoinette aurait apporté lepain au raisin.kipferl en France lorsqu’elle a épousé Louis XVI, mais il n’apparaît dans aucun document écrit avant plus de 40 ans après sa mort – bien que ses activités, ses goûts et sa mode aient été largement rapportés dans la presse populaire de l’époque – ce qui est généralement considéré comme peu probable.

À la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, la pâtisserie avait subi une transformation majeure en France, les boulangers ayant commencé à utiliser une pâte feuilletée pour la fabriquer, plutôt que l’original qui ressemblait davantage à un pain sucré, semblable à la brioche.

Ainsi, si la France n’a pas inventé le croissant, on peut peut-être dire qu’elle l’a perfectionné, puisque la pâte riche, feuilletée et beurrée est l’un des aspects déterminants du croissant, ce qui explique certainement son énorme popularité mondiale.

Maintenant, si seulement nous pouvions trouver un moyen de les manger sans mettre des miettes partout.

Cet article fait partie d’une série de mythes et d’idées fausses sur l’histoire de France.