Un orque malade qui a passé deux mois à remonter la Seine est mort de causes naturelles, selon l’ONG environnementale Sea Shepherd.

Il a été découvert par un navire de fret norvégien qui remontait la voie navigable en direction de la ville de Rouen. Un marin a repéré l’orque couchée sur le côté sur les rives du fleuve entre Rouen et Le Havre.

Suite à ce repérage, l’ONG Sea Shepherd France a approché l’animal en bateau et a constaté qu’il était mort.

Sur Twitter, l’association Sea Shepherd France a confirmé avoir “retrouvé le corps de l’orque (lundi) matin à 11h48.”

“Nous sommes actuellement auprès d’elle pour éviter que son corps ne soit heurté par un navire, ce qui compromettrait l’autopsie. Nous attendons l’équipe mobilisée par l’État pour la récupérer”, a écrit l’organisation dans un message sur Twitter.

Les autorités françaises suivent l’orque qui s’est échoué dans la Seine depuis des semaines. Depuis le 5 avril, il a été repéré à plusieurs reprises nageant à une trentaine de kilomètres de la Manche.

Le groupe d’experts chargé du suivi de l’animal a décidé dimanche d’euthanasier la baleine après que les efforts pour la guider vers la mer aient échoué.

Ils ont essayé d’utiliser des drones diffusant des sons d’orques pour la ramener vers l’océan, mais sans succès. Cette méthode a été utilisée pour éviter d’approcher des bateaux de l’animal, de peur de lui causer un stress supplémentaire.

Les experts prévoient de procéder à une autopsie de la baleine.

Selon les autorités, l’épaulard était dans un état de santé critique, étant devenu très faible après avoir passé beaucoup de temps en eau douce. Ils pensent également qu’elle souffrait d’une infection fongique appelée mucormycose, également connue sous le nom de champignon noir, qui affectait ses organes, sa peau et ses fonctions cérébrales.

Le corps de l’orque va maintenant être remorqué jusqu’aux berges de la Seine. Là, la préfecture de Seine-Maritime indique que “des moyens de levage seront mis en place pour permettre aux experts vétérinaires et biologistes de procéder à une autopsie et à des prélèvements.”

Ils espèrent recueillir suffisamment d’informations pour comprendre pourquoi le marsouin a voyagé si loin de chez lui et a fini par mourir sur les berges de la Seine.