La France voit un

Le premier ministre russe Vladimir Poutine et le président français Emmanuel Macron. Photos : AFP

“Il y a un espoir diplomatique qui a été relancé par le président” avec la proposition de sommet, a déclaré le ministre français de l’Europe Clément Beaune sur LCI TV, en faisant référence à Macron.

“S’il y a encore une chance d’éviter la guerre, d’éviter une confrontation et de construire une solution politique et diplomatique, alors il faut la saisir.”

La Maison Blanche a déclaré que Biden avait en principe accepté une rencontre avec Poutine, à condition que Moscou n’envahisse pas l’Ukraine, suite aux entretiens que Macron a eus avec les deux dirigeants dimanche.

Selon l’Elysée, les deux dirigeants ont accepté la proposition de sommet, les préparatifs devant être effectués par les plus hauts diplomates russes et américains dès jeudi.

La présidence française a également souligné qu’une telle rencontre ne pourrait avoir lieu qu'”à la condition que la Russie n’envahisse pas l’Ukraine.”

Mais le Kremlin a déclaré lundi qu’il était “prématuré” d’organiser un US-Moscou pour le moment.

La proposition de rencontre a été soulevée après que Macron ait eu deux conversations téléphoniques avec Poutine, rien que dimanche.

L’éventuel sommet est un signe qu'”une solution politique pourrait être possible”, a déclaré M. Beaune. Il a ajouté que le sommet devrait avoir lieu “dès que possible”, mais aucune date n’a été fixée.

Beaune a également semblé exclure des concessions majeures à la Russie, comme sur la péninsule ukrainienne de Crimée annexée par Moscou en 2014 ou sur les exigences du Kremlin selon lesquelles l’Ukraine ne devrait jamais rejoindre l’OTAN.

Il a déclaré : “Nous n’avons pas l’attitude de faire des concessions inacceptables… Ce ne peut être la Russie qui décide unilatéralement qui entre dans quelle alliance et sur les frontières qui ont été reconnues et stabilisées il y a trente ans.”