Le deuxième jour du Grand Chelem de Paris 2022 a commencé par une célébration spéciale : le président de la Fédération internationale de judo, Marius Vizer, a remis au président de la Fédération saoudienne de judo, Abdulaziz Albassam, la statue de Jigoro Kano, en reconnaissance de leur prix Judo for Peace.

Pendant ce temps, les spectateurs de l’AccorHotels Arena ont assisté à une finale palpitante dans la catégorie des moins de 81 kg.

Au terme d’un incroyable combat en dents de scie entre deux combattants incroyablement talentueux, le Japonais Fujiwara Sotaro a régné en maître, battant le féroce Géorgien Tato Grigalashvili.

Son Excellence, Zurab Pololikashvili, Secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme des Nations Unies, était présent pour remettre les médailles.

Avec moins de 70 kg, la Française Margaux Pinot a battu la Japonaise Niizoe Saki pour remporter sa première médaille d’or en Grand Chelem devant un public français enthousiaste.

Elle a reçu sa médaille des mains de Roxana Mărăcineanu, ministre française des Sports.

En moins de 90 kg, c’est le Japonais Murao Sanshiro qui remporte l’or, avec cet osoto-gari sur l’Azerbaïdjanais Mammadali Mehdiyev.

Patrick Bahadourian, invité de l’IJF, a remis les médailles.

La rivalité franco-japonaise s’est manifestée une fois de plus dans la finale des moins de 78 kg, lorsque la Française Audrey Tcheumeo a triomphé de la Japonaise Umeki Mami, remportant ainsi son cinquième titre du Grand Chelem parisien.

Les médailles ont été remises par l’ancien Premier ministre français, Jean Pierre Raffarin.

“C’était vraiment les montagnes russes, mes émotions allaient et venaient, a déclaré Tcheumeo après sa victoire.” Bonheur, déception, surprise, toutes sortes de sentiments. Et c’était vraiment difficile de gérer ça, mais j’ai réussi à le faire jusqu’à la fin. Et à la fin, j’ai gagné, et c’est le plus important.”

C’était un combat des champions d’Europe actuels et anciens chez les moins de 100kgs, Toma Nikiforov de Belgique est sorti vainqueur, battant Peter Paltchik d’Israël en golden score.

La médaille d’or lui a été remise par Pascal Raffy, propriétaire et directeur général de Bovet.

“Le judo est un sport vraiment difficile”, a expliqué Nikiforov après coup. “On s’entraîne beaucoup, il y a beaucoup de compétitions, on s’entraîne aussi ensemble. Quand je me bats avec lui en dehors des compétitions, il me rend plus fort mais je le rends aussi plus fort. Je pense donc que c’est la différence entre le judo et les autres sports. Je ne pense pas que Nadal et Federer jouent ensemble, vous savez, en dehors des tournois du Grand Chelem. C’est donc la grande différence entre le judo et les autres sports.”

Dans la catégorie des plus de 78 kg, le Japon a pris sa revanche lorsque Tomita Wakaba a battu en finale la favorite locale Romane Dicko.

Le secrétaire général de l’IJF, Jean Luc Rouge, a remis les médailles.

Les plus de 100 kg ont clôturé la compétition avec une autre finale passionnante, le Mongol Tsetsentsengel Odkhuu utilisant un travail de fond clinique pour remporter l’or.

Alexander Baev, invité de l’IJF, a remporté la dernière médaille d’or du tournoi.

Une autre fin fantastique pour un autre tournoi fantastique.