Les trois victimes de l’attentat terroriste de Nice ont été honorées, un an après.
Une plaque portant les noms de Vincent Loques, Nadine Devillers et de la Brésilienne Simone Barreto Silva a été dévoilée lors d’une cérémonie.
Les trois fidèles ont été poignardés à mort dans la basilique Notre-Dame de Nice en octobre 2020.
Plusieurs autres personnes ont été blessées dans l’attaque, que les autorités françaises ont qualifiée de “terrorisme islamiste”.
Pour marquer le premier anniversaire, les cloches de toutes les églises de Nice ont sonné tôt ce vendredi matin.
Des fleurs et des hommages ont été déposés près du lieu de l’attaque avant une cérémonie commémorative à l’intérieur de l’église, où l’un des enfants de la victime s’est également produit.
Les trois victimes de l’attaque ont été visées “pour la seule raison qu’elles étaient présentes dans l’église à ce moment-là”, selon les procureurs français.
L’auteur présumé de l’attaque, un Tunisien de 21 ans, a été blessé et appréhendé par la police sur les lieux.
L’incident a incité le gouvernement français à relever son niveau d’alerte sécuritaire au maximum et à doubler le nombre de soldats déployés pour protéger les écoles et les sites religieux.
La France avait déjà renforcé la sécurité à l’échelle nationale avant l’attaque, dans un contexte de tensions géopolitiques liées au prophète de l’Islam.
Vendredi, une œuvre artistique intitulée “La colombe de la paix” a été présentée par Théo Tobiasse devant la basilique Notre-Dame.
De nombreux hommes politiques français, dont le maire de Nice Christian Estrosi, ont rendu hommage aux victimes.
“Il y a un an, Nice, la France et les catholiques étaient une nouvelle fois pris pour cible. Nos pensées vont à leurs familles et à leurs proches”, a déclaré Estrosi. a déclaré sur Twitter.
Renaud Muselier — président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur — a ajouté que l’attaque était “un acte terroriste lâche et abominable”.
Pendant ce temps, le sénateur français Dominique Estrosi Sassone a déclaré que la journée commémorative serait “un moment de soutien, de reconnaissance et d’espoir.”
La sécurité autour de la basilique Notre-Dame a également été renforcée lors de la cérémonie de vendredi.
