Si nous voulons ralentir le réchauffement de la planète, les scientifiques affirment que nous allons devoir retirer des milliards de tonnes de CO2 de l’atmosphère.

Alors comment faire ? Planter des arbres ou utiliser des machines ?

La technologie des machines est coûteuse

Commençons par les machines.

Il y a une usine à l’allure de science-fiction qui travaille en ce moment même, aspirant littéralement le CO2 de l’atmosphère.

Elle vient d’une société suisse appelée ClimeWorks et elle est située en Islande.

Les machines utilisent de l’énergie géothermique renouvelable, et le CO2 est pompé sous terre et se transforme finalement en roche :

Cette nouvelle technologie est coûteuse.

L’usine de démonstration a coûté 10 millions d’euros à construire et peut capturer 4.000 tonnes de CO2 par an.

Cela représente 2500 euros par tonne.

C’est cher, mais le projet bénéficie d’un soutien politique et commercial important et, une fois mis à l’échelle, le prix pourrait baisser à 150 euros la tonne.

Les terrains adaptés à la plantation d’arbres sont limités

De nombreux écologistes n’apprécient pas la technologie industrielle de capture du carbone, et beaucoup soutiennent que nous devrions simplement planter des arbres – des machines naturelles de capture du carbone.

Mais il faut vraiment en planter beaucoup pour compenser nos émissions.

Un arbre moyen contient environ une tonne de CO2, et l’Européen moyen émet 5 à 7 tonnes de CO2 par an.

Il faudrait donc planter 5 à 7 arbres chaque année à partir de maintenant et pour le reste de votre vie pour compenser vos émissions.

Avons-nous suffisamment de terres pour planter ces arbres ? Pas vraiment, pas si nous voulons aussi faire pousser de la nourriture.

En fait, les partisans d’une sylviculture responsable affirment que la plantation d’arbres doit être considérée comme une sorte d’option complémentaire, une fois que la réduction des émissions a été maximisée.

“Lorsque nous avons épuisé toutes les options de réduction et de fixation des émissions, les arbres sont un grand allié”, déclare Diego Florian de FSC Italia.

Nous avons donc besoin à la fois d’arbres et de machines, mais surtout d’une réduction de la demande énergétique et d’un passage à une énergie propre.