Les habitants de Marseille, Paris et Rouen ont connu des coupures de courant au plus fort de la canicule de juillet, après que les câbles souterrains n’ont pas résisté aux températures élevées.
Le fournisseur d’électricité, Enedis (anciennement ERDF, Électricité Réseau Distribution France) a vu certains de ses services temporairement suspendus le mardi 19 juillet – l’une des journées les plus chaudes de la canicule en France.
Les coupures d’électricité sont dues au fait que le réseau électrique souterrain a été mis à rude épreuve par les températures élevées. Mardi, les températures ont dépassé les 40°C dans de nombreuses régions de France et ne sont pas descendues en dessous de 20°C pendant la nuit.
Dans le sous-sol, les températures ont parfois été encore plus élevées, mettant à rude épreuve les “câbles de première génération” qui ne pouvaient pas supporter ces conditions météorologiques.
Cela pourrait-il devenir plus courant à l’avenir ?
Les câbles souterrains peuvent être particulièrement sollicités si les températures chaudes s’étendent sur des périodes supérieures à trois ou quatre jours, comme ce fut le cas lors de la dernière vague de chaleur en France.
La chaleur extrême peut également faire bouger le sol, ce qui peut endommager les boîtes de jonction – les dispositifs qui relient les câbles les uns aux autres.
Ces problèmes pourraient devenir plus courants, car les experts préviennent que les vagues de chaleur deviendront plus fréquentes et plus graves en raison de la crise climatique. Elles arrivent aussi plus tôt – cette année, la France a connu la vague de chaleur la plus précoce enregistrée depuis plus de 70 ans
Cela dit, un représentant d’Enedis a déclaré à Franceinfo que les coupures d’électricité de mardi étaient exceptionnelles et que les incidents liés à la canicule ne représentent encore que moins de cinq pour cent du total des incidents sur le réseau énergétique. De plus, ces appareils ont été rapidement réparés, car Enedis a pu mobiliser ses équipes à l’avance grâce aux systèmes d’alerte météo.
