Le Royaume-Uni a accordé 23 licences supplémentaires à des bateaux de pêche français, et les licences de 7 autres bateaux sont en cours d’examen, ont déclaré des responsables.

La ministre française des océans, Annick Girardin, a déclaré jeudi qu’ils avaient reçu plus de 1 000 licences de pêche, mais qu’ils attendaient les licences de près de 100 navires, dans le cadre d’une dispute permanente sur l’accord post-Brexit.

Girardin menacé contentieux si nécessaire pour recevoir les licences en suspens.

L’accord de divorce du Brexit finalisé en janvier 2020 a permis aux navires de l’UE de continuer à pêcher dans les eaux britanniques s’ils pouvaient prouver qu’ils y pêchaient auparavant.

La France dit avoir jusqu’à juin 2026 pour réduire progressivement de 25 % ses quotas de pêche dans les eaux britanniques.

Les 23 licences sont accordées à la suite d’une date limite fixée par la Commission européenne pour conclure toutes les demandes de licence en suspens avant le 10 décembre.

Le ministère britannique de l’environnement, de l’alimentation et des affaires rurales a déclaré avoir délivré 18 licences à des navires de remplacement après avoir reçu de nouvelles informations de la Commission européenne.

L’île anglo-normande de Jersey, quant à elle, a délivré des licences permanentes à 5 autres navires qualifiés bénéficiant actuellement de licences temporaires, a déclaré le Royaume-Uni.

La Commission européenne, qui a négocié pour les navires de l’UE, a déclaré qu’au cours des deux dernières semaines, un total de 83 navires supplémentaires ont reçu des éclaircissements sur leur activité de pêche dans les eaux britanniques.

“Cette décision est une étape importante dans un long processus. Nous examinerons, avec l’administration française, les circonstances juridiques entourant chaque demande de licence qui n’a pas été accordée”, a déclaré Virginijus Sinkevičius, commissaire européen chargé de la pêche.

Fin novembre, des pêcheurs français ont bloqué des ports et le tunnel sous la Manche, déclarant qu’après 11 mois, ils étaient à bout de patience. sur les licences de pêche en suspens.

La France avait auparavant menacé d’introduire des douanes et des contrôles systématiques sur les marchandises traversant la Manche au début du mois de novembre, avant de reporter son action pour permettre la poursuite des négociations.