Le gouvernement français interdit le jargon technique anglais pour les joueurs.

Un jeune joueur joue à la Xbox lors du salon Paris Games Week au parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris. (Photo de Thomas SAMSON / AFP)

Si certaines expressions trouvent des traductions évidentes – “pro-gamer” devient “joueur professionnel” – d’autres semblent plus tendues, comme “streamer” transformé en “joueur-animateur en direct”.

Le ministère de la culture, qui est impliqué dans le processus, a déclaré à l’AFP que le secteur des jeux vidéo était truffé d’anglicismes qui pouvaient constituer “une barrière à la compréhension” pour les non-joueurs.

La France lance régulièrement des mises en garde contre l’avilissement de sa langue depuis l’autre côté de la Manche, ou plus récemment de l’Atlantique.

L’Académie française, organisme centenaire de surveillance de la langue, a mis en garde en février contre une “dégradation qui ne doit pas être considérée comme inévitable”.

Elle a mis en évidence des termes tels que la marque “Ouigo” (prononcez “nous allons”) de l’opérateur ferroviaire SNCF, ainsi que des importations directes comme “big data” et “drive-in”.

Cependant, malgré leurs efforts, les mots et les expressions anglaises sont monnaie courante dans les conversations de tous les jours en France, en particulier dans le cadre des médias technologiques et sociaux.

Les efforts réguliers de l’Académie française pour introduire de nouveaux termes français se heurtent souvent à l’indifférence ou au ridicule – l’exemple le plus notoire étant lorsqu’elle a essayé de remplacer les termes anglais par des termes français. le wifi par l’access sans fil à internet (accès sans fil à l’internet). Il n’a pas été adopté.

Les changements de lundi ont été publiés dans le Journal officielLes changements de lundi ont été publiés auJournal officiel, ce qui les rend obligatoires pour les travailleurs du gouvernement.

Parmi les termes qui ont reçu des alternatives officielles en français, on peut citer “cloud gaming”, qui devient “jeu vidéo en nuage”, et “eSports”, qui sera désormais traduit par “jeu vidéo de compétition”.

Le ministère a déclaré que des experts avaient effectué des recherches sur les sites Internet et les magazines de jeux vidéo pour voir si des termes français existaient déjà.

L’idée générale, selon le ministère, est de permettre à la population de communiquer plus facilement.