
Un petit groupe de manifestants s’est rendu sur les Champs-Elysées où des gaz lacrymogènes ont été tirés tandis que la police dispersait les véhicules et les manifestants à pied.
Les convois, composés d’un collectif hétéroclite d’anti-vaxxers, d’opposants au pass-vaccin et de personnes protestant contre l’augmentation du coût de la vie, sont partis jeudi de villes de toute la France, dans le but de converger vers la capitale.
La préfecture de police de Paris a annoncé que les manifestations étaient interdites, et dans la nuit de vendredi à samedi, des milliers d’agents se sont déployés aux portes de la ville pour empêcher les convois d’entrer.
Samedi midi, 5 arrestations avaient été effectuées et 283 amendes dressées.
De nombreux bars et cafés dans le quartier des Champs-Elysées ont fermé leurs portes, craignant la violence et le vandalisme.
La police de Paris a tweeté des photos des véhicules qu’elle dit vouloir utiliser pour nettoyer les rues, ainsi que certaines des armes qui, selon elle, ont été confisquées aux manifestants.
La police avait également déployé des véhicules blindés pour garder les Champs-Élysées dégagés, un écho de l’époque des manifestants “gilets jaunes”, qui ont été interdits de la célèbre artère après que des magasins ont été saccagés et incendiés après une manifestation en décembre 2018.
Certains membres des manifestants du Convoi de la liberté ont déclaré que les Champs-Élysées étaient leur objectif, et il y a une forte présence policière – et des embouteillages conséquents – dans la zone autour de l’Arc de Triomphe.
Un petit nombre de manifestants se sont présentés à pied pour soutenir les convois de la liberté vendredi soir, mais ceux qui se trouvent dans les convois disent que leur objectif est d’entrer dans Paris et de se joindre à une manifestation prévue pour demander la fin du passeport-vaccin.