Les ventes de masques FFP2 à usage intensif ont explosé en France, alors que la variante Omicron de Covid, hautement contagieuse, continue de se propager.
Avec plus de 300 000 nouveaux cas enregistrés au cours des dernières 24 heures par Santé Publique France et le retour du port obligatoire du masque à l’extérieur dans de nombreuses villes, les Français adoptent de plus en plus le masque FFP2 à usage intensif.
La chaîne de supermarchés Carrefour les vend depuis février 2021, mais les patrons de supermarchés ont déclaré que les ventes hebdomadaires avaient bondi de 100 000 à 300 000 au cours des dernières semaines, avec 55 000 vendus en une seule journée le 3 janvier – le jour où de nombreux Français ont repris le travail.
Les masques FFP2, auparavant recommandés uniquement pour les professionnels de la santé, offrent une protection plus efficace à la fois pour le porteur et pour son entourage et ont également l’avantage de pouvoir être portés jusqu’à huit heures d’affilée – contrairement aux masques chirurgicaux qui sont censés être changés toutes les quatre heures.
Cependant, en plus d’être presque cinq fois plus cher qu’un masque chirurgical, il nécessite des précautions particulières. Il doit être correctement ajusté et ne pas être touché pour conserver son potentiel de protection optimale. C’est pourquoi, jusqu’à présent, le port des masques FFP2 n’était recommandé qu’aux professionnels de la santé car ils sont formés à leur utilisation.
Le gouvernement français, quant à lui, ne préconise pas spécifiquement un masque plutôt qu’un autre, et les règles relatives aux masques stipulent seulement qu’un masque doit couvrir entièrement le nez et la bouche de son porteur – les écrans faciaux ne sont pas considérés comme des masques.
Dans une note publiée le 8 décembre, le Conseil scientifique français avait seulement suggéré que le masque FFP2 était recommandé pour les “personnes vulnérables ou non vaccinées” dans les mesures de protection individuelle dans le cadre des vacances.
Le FFP2 est déjà obligatoire depuis un an en Allemagne et en Autriche et plus récemment il l’est devenu en Italie et en Grèce.
