La France va abattre des

Abattage dans un élevage de canards dans le sud-ouest de la France. Photo de GAIZKA IROZ / AFP

Il s’agit de la quatrième épidémie de grippe majeure pour les élevages de volailles français depuis 2015, principalement dans le sud-ouest du pays, qui abrite la lucrative mais controversée… foie gras pâté de foie.

En éliminant les populations où le virus se propage, les responsables espèrent raccourcir l’épidémie et l’empêcher d’atteindre d’autres régions d’élevage de volailles.

Plus de quatre millions d’oiseaux avaient déjà été abattus cette année avant que l’épidémie ne s’étende à l’ouest de la France au cours des deux dernières semaines, en particulier au département de la Vendée, le long de la côte atlantique.

La Vendée est considérée comme “stratégique” par le ministère, car de nombreuses exploitations élèvent des oiseaux exclusivement pour la reproduction. L’élimination du dernier virus de la zone est donc essentielle “pour une reprise des activités une fois qu’elle aura été assainie.”

Près de 190 sites infectés ont été détectés dans le département, contre seulement 74 dimanche, a indiqué le ministère.

“Nous estimons qu’il y a encore trois millions d’animaux qui doivent être abattus” dans la région, a précisé le ministère.

Jusqu’à présent, 611 sites infectés ont été détectés dans l’ensemble, ce qui dépasse l’épidémie de l’année dernière, où près de 500 sites avaient été découverts, nécessitant l’abattage de 3,5 millions d’oiseaux.

Des mesures de quarantaine ont été prises contre le virus, et les agriculteurs sont indemnisés par le gouvernement pour les pertes qui peuvent atteindre des millions d’euros.