La France ouvre une enquête sur les cas de salmonellose liés aux bonbons Kinder.

Des œufs Kinder au chocolat dans un supermarché de Hanovre, dans le centre de l’Allemagne, en 2014. (Photo par Ole SPATA / dpa / AFP) / Allemagne OUT

Une gamme de produits chocolatés fabriqués dans l’usine de l’entreprise à Arlon, dans le sud-est de la Belgique, s’est avérée contenir la bactérie Salmonella, entraînant 150 cas dans neuf pays européens.

Au 2 juin, l’agence sanitaire Sante Publique France avait recensé 118 cas dans le pays, dont 22 avaient nécessité une hospitalisation.

Suite à une plainte de l’association Foodwatch, le parquet français a ouvert le 25 mai une enquête pour suspicion de “tromperie aggravée par un danger pour la santé humaine” et de mise en danger par imprudence par Ferrero, le géant italien de la confiserie propriétaire de Kinder, ont indiqué les procureurs de Paris.

La contamination par les salmonelles peut provoquer des symptômes similaires à ceux d’une gastro-entérite, notamment des diarrhées et des vomissements graves, particulièrement dangereux pour les enfants de moins de 10 ans.

Nicolas Neykov, le directeur de Ferrero France, a déclaré au quotidien Le Parisien le mois dernier que la contamination provenait “d’un filtre situé dans une cuve de beurre laitier” à l’usine d’Arlon, précisant qu’elle pouvait être causée par des humains ou des matières premières.

L’usine a ensuite été fermée pour des inspections d’hygiène et plus de 3.000 tonnes de produits Kinder ont été retirées des marchés.

Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies a signalé 324 cas confirmés de salmonellose dans l’UE et en Grande-Bretagne au 18 mai, ainsi que 58 cas suspects.

Aucun décès dû aux produits contaminés n’a été signalé jusqu’à présent.

Les autorités belges ont ouvert une enquête pour déterminer qui pourrait être responsable de l’épidémie survenue à Arlon le 11 avril.