La France a émis un mandat d’arrêt contre une mère japonaise accusée d’avoir enlevé deux enfants à leur père.

Vincent Fichot affirme que sa femme a disparu avec son fils de 6 ans et sa fille de 4 ans à Tokyo il y a trois ans.

Mardi, la justice française a émis un mandat d’arrêt pour enlèvement et mise en danger d’un mineur, selon l’AFP.

Fichot avait initialement déposé une plainte pénale contre son épouse japonaise en 2019.

L’ancien employé de la finance a attiré l’attention des médias sur son cas en faisant une grève de la faim pendant trois semaines cet été pendant les Jeux olympiques de Tokyo.

Son action a suscité un débat sur les “enlèvements parentaux” au Japon, où la garde partagée n’est pas légalement reconnue. Les autorités locales japonaises acceptent souvent les enlèvements parentaux lorsqu’une mère et un père se séparent.

Le président français Emmanuel Macron, qui s’est rendu à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, a également évoqué le cas de Fichot auprès du gouvernement japonais.

Le père français dit qu’il espère que le mandat d’arrêt influencera une prochaine décision de justice sur la garde des enfants.

“Comment un juge japonais peut-il accorder la garde des enfants à une mère qui est recherchée au niveau international ?”. Fichot a déclaré, ajoutant qu’il souhaitait toujours la garde conjointe.

Un avocat de son épouse japonaise a déclaré à l’AFP que “la procédure de divorce est en cours”.

“Nous n’avons pas l’intention de nous battre en dehors du tribunal”, a déclaré Hatsuko Tsuyuki, refusant de commenter le mandat d’arrêt.