Fermeture de centres de tests médicaux en France suite à la grève des biologistes de laboratoire

Un laborantin français traite des échantillons avant la centrifugation en 2020. (Photo de JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)

La plupart des Français devront attendre quelques jours pour obtenir une analyse de sang après que le syndicat représentant les biologistes qui travaillent dans les centres d’analyses médicales, connu en français sous le nom de “Biologistes de laboratoire”, ait lancé une grève. laboratoiresa annoncé une “grève reconductible” à partir de lundi.

Les travailleurs protestent contre le projet du gouvernement de réduire le financement des centres d’examen dans le cadre du budget 2023 de la Sécurité sociale.

Avec près de 3 900 des 4 100 laboratoires français concernés, la grève devait durer trois jours, jusqu’à mercredi, avec la possibilité d’être prolongée.

Les patients seront impactés dans tout le pays, avec “90 et 95 pour cent” des patients touchés. [of laboratories] participent ” selon le responsable du syndicat des biologistes.

Cela signifie que les patients souhaitant effectuer des tests sanguins ou urinaires de routine et d’autres procédures devront attendre la réouverture des centres de test. En revanche, les traitements par dialyse continueront d’être assurés et les personnes nécessitant des tests de chimiothérapie seront prises en charge à domicile par des infirmières privées.

Pour ceux qui souhaitent faire un test Covid-19, l’option sera toujours disponible dans les pharmacies, notamment pour les tests antigéniques. En cas d’urgence, il est conseillé aux patients de se rendre au service d’urgence le plus proche.

L’action syndicale a touché aussi bien les petits laboratoires indépendants que ceux représentés par de grands groupes privés, tels que (Biogroup, Cerba, Eurofins, Inovie, Synlab.

Le personnel médical des centres d’analyses s’est mobilisé en réponse au projet du gouvernement français de réduire leur budget de 250 millions d’euros, dans le cadre du nouveau budget de la Sécurité sociale pour 2023, notamment en diminuant la tarification de certains actes, ce qui aurait un impact sur les bénéfices des laboratoires.

Cependant, le gouvernement français a plaidé en faveur de ces plans, affirmant que les laboratoires ont fortement augmenté leurs ventes pendant la pandémie.

Le ministre français de la santé, François Braun, a accusé les biologistes de “prendre la population en otage” après que les syndicats aient annoncé leur intention de faire grève la semaine dernière.

Braun a déclaré à l’AFP que malgré les plans d’action syndicale des syndicats, il espérait maintenir l’objectif de diminuer les budgets des laboratoires, ajoutant qu'”avec un excédent brut de 3 milliards d’euros, ils peuvent faire un effort de 250 millions d’euros.”

Le responsable du syndicat national des biologistes, François Blanchecotte, a déclaré à l’AFP que “nous sommes tous d’accord pour participer à l’effort de guerre et rendre cet argent à la sécurité sociale”, avant d’ajouter que le désaccord réside dans le fait que “le gouvernement veut récupérer cet argent en baissant les tarifs de nos actes. C’est comme si on avait une prime et qu’on voulait baisser définitivement nos salaires.”