Lisez notre guide sur le labyrinthe complexe de lois et de politiques fiscales régissant le système successoral français – un système fortement axé sur la succession directe de parent à enfant.
Comment est calculée la valeur imposable de la succession héritée ?
Les économies plus la valeur estimée des biens et des biens du défunt sont additionnées.
Les dettes, les prêts en cours, les impôts dus et les loyers dus par le défunt sont soustraits de ce montant – à condition qu’ils soient déjà valables au moment du décès et qu’ils puissent être prouvés. Des frais funéraires jusqu’à 1 500 € peuvent également être déduits de la valeur globale de la succession. Ces dettes doivent être déclarées sur le déclaration de succession – un document que tout héritier doit signer.
Ensuite, l’héritage est divisé, selon les règles décrites ci-dessous. Comme mentionné précédemment, des taux d’imposition différents s’appliquent en fonction de la relation de l’héritier avec le défunt.
Il existe un simulateur en ligne pour vous aider à calculer le montant des droits de succession que vous devrez payer.
Quelles sont les règles sur qui peut hériter?
La loi française stipule que les enfants du défunt doivent recevoir une part de l’héritage.
La part qu’ils reçoivent dépend du nombre d’enfants. Un enfant a droit à la moitié de la succession de son parent décédé. Deux enfants se partagent les deux tiers et trois ou plus se partagent les trois quarts. Le mari ou la femme survivant a droit au moins au quart de la succession. Ceux qui étaient en PACS ou vivaient en couple avec le défunt (en concubinage) n’ont pas de droit successoral automatique si le défunt avait des enfants.
Si vous êtes l’époux/la femme survivant(e) du défunt, vous avez normalement le droit de continuer à vivre dans la propriété, si elle était la propriété ou la copropriété avec la personne décédée.
Mais si vous étiez marié au défunt et partageiez la propriété d’un bien avec d’autres personnes, vous n’avez automatiquement le droit d’y rester qu’un an après le décès.
Si vous étiez en PACS avec le défunt, vous bénéficiez de plein droit de rester dans le bien pendant un an après le décès si vous étiez copropriétaire du bien ou si le bien appartenait en totalité à votre partenaire (sauf si votre partenaire vous a exclu de leur testament).
Si vous viviez en couple avec le défunt (en concubinage), vous n’avez pas automatiquement le droit de rester dans la propriété car la loi stipule que l’héritage doit aller en priorité aux enfants ou à d’autres membres de la famille.
Des règles spéciales s’appliquent si la personne décédée n’avait pas d’enfants.
Si le défunt était marié, sans enfants, mais que ses deux parents sont toujours en vie, la moitié de l’héritage revient aux parents et l’autre moitié au mari/femme.
Si un seul parent est encore en vie, un quart va au parent et les trois quarts vont au mari/femme survivant.
Si aucun des parents n’est vivant, le mari/la femme survivant(e) reçoit la totalité de l’héritage.
Dans le cas où le défunt était célibataire et sans enfants, l’héritage est partagé entre les parents survivants et les frères et sœurs. S’il n’y a ni parents ni frères et sœurs, l’héritage est réparti en priorité entre les membres de la famille les plus éloignés.
Pour en savoir plus sur les règles d’héritage, cliquez sur .
Règles pour les résidents étrangers et les propriétaires de résidence secondaire
Que vous viviez en France ou que vous possédiez des biens tels que des biens ici, vous devez décider si votre testament doit être administré selon la loi française ou la loi de votre pays d’origine.
Si vous avez un testament et que votre résidence principale est dans un autre pays, votre propriété française peut généralement être cédée selon la loi de ce pays, il est conseillé d’ajouter un avenant à votre testament stipulant que vous souhaitez que les lois de votre pays d’origine s’appliquent .
Si vous décidez de faire gérer votre succession selon les lois de votre pays de naissance, vous n’aurez peut-être pas à garantir que vos enfants recevront une part fixe de l’héritage. Cela pourrait également vous éviter de payer des droits de succession français – même si vous devriez obtenir des conseils juridiques à ce sujet auprès d’un notaireouavocat.
Pour savoir comment s’assurer que les testaments antérieurs sont toujours valables en France,.
Si vous souhaitez créer un nouveau testament en France, tout notairedevrait pouvoir vous aider à le faire – généralement pour 136 €.
Vous pouvez également enregistrer votre testament existant auprès d’un notaire– c’est gratuit si lenotaire a préparé le testament – et cela garantit que tout est en place pour un processus sans heurt pour la famille après le décès.
Remarque – il s’agit uniquement de conseils généraux, pour des questions spécifiques sur la planification successorale ou les testaments, veuillez contacter un expert juridique.
leLe site des Notaires de Francepropose également des conseils utiles en anglais, tandis qu’une liste denotairesen France est disponibleici.