Oui, oui, l’amour, la compagnie, quelqu’un pour sortir les poubelles…. Mais il y a aussi de bonnes raisons financières de se marier ou de contracter un partenariat civil en France.

La plupart des gens, on peut le dire, ne pensent pas immédiatement aux avantages et inconvénients financiers du mariage lorsqu’ils disent “oui” au moment de la bague romantique.

Mais il y a des implications en matière d’impôt sur le revenu et de succession dont il est utile d’être au moins conscient.

Régimes matrimoniaux

Nous sommes en France. Le mariage n’est pas simplement une question de “oui” ou de “non”. Il existe plusieurs “régimes” différents pour le mariage, qui dictent la façon dont les biens sont partagés en cas de divorce, ainsi que les questions d’héritage et autres.

Une explication complète des différents régimes est disponible, via les Notaires de France, ici.

Le régime par défaut pour un mariage français est communauté réduite aux acquêts. Cela signifie que les biens acquis pendant le mariage sont détenus en commun ; les biens possédés par l’un ou l’autre avant le mariage et apportés dans l’union sont détenus séparément. Un couple peut changer de régime matrimonial en consultant un conseiller juridique. notaire.

Le Pacs (comme le partenariat civil) relève de la loi sur le droit d’auteur. séparation des biens régime – les biens achetés par l’une ou l’autre moitié leur appartiennent en propre.

Les personnes mariées à l’étranger avant de s’installer en France sont considérées comme relevant du régime de la séparation des biens. séparation des biens jusqu’à ce que 10 ans de résidence se soient écoulés – après quoi les acquisitions futures relèvent du régime français.

Impôt sur le revenu

Les couples mariés et les personnes en partenariat civil formel (pacsé) ne remplissent qu’un seul formulaire de déclaration de revenus. Les couples non mariés qui vivent ensemble et ont des enfants peuvent déclarer de cette manière, mais ne sont pas obligés de le faire.

Cette déclaration conjointe des deux revenus – au-delà des heures de remplissage de formulaires économisées chaque année – présente d’autres avantages.

Le total des revenus déclarés sur ce formulaire commun est réduit par un mécanisme appelé le “coefficient de réduction”. quotient familial. Ce chiffre est multiplié par le nombre de “parts” qui composent la famille pour déterminer le montant de l’impôt sur le revenu à payer.

Plus la famille est nombreuse, c’est-à-dire une unité unique sur le plan fiscal, plus le quotient, ou les “parties”, sont élevés. En principe, un contribuable célibataire, non marié, représente “une partie”. Un couple marié, “deux parts” ; un couple avec un enfant de moins de 18 ans, “trois parts”, et ainsi de suite.

Ce calcul détermine le montant de l’impôt sur le revenu à payer.

Vous pouvez informer le centre des impôts de tout changement dans votre situation personnelle, comme un mariage, un Pacs ou un divorce. ici.

Héritage

En matière de succession, le conjoint survivant est exonéré des droits de succession. Il peut également, selon la situation familiale, avoir automatiquement droit soit à une partie de la succession, soit à rester vivre dans la maison familiale.

Les partenaires de Pacs bénéficient du même droit – pour autant qu’ils figurent sur le testament du défunt.

Un partenaire non marié ou enregistré, en revanche, paie des droits de succession au taux de 60 % sur tout héritage après un abattement symbolique, actuellement de 1 594 €. Ils n’ont aucun droit automatique sur les biens ou la succession.

Donation

En matière de donation – pour les dons importants, tels que les biens immobiliers – les couples mariés ou liés par un Pacs bénéficient d’un abattement d’une valeur actuelle de 80 724 € avant imposition qui augmente à des taux progressifs. Les personnes engagées dans une relation informelle ne bénéficient d’aucun abattement et seront imposées à 60 %.

Bien sûr, aucune de ces raisons n’incite à se marier.

Nous, à The Local, sommes encore assez romantiques pour croire à cette histoire de “mot en L”. Mais il est bon de savoir qu’il existe de nombreux avantages financiers pour accompagner la vraie raison – la seule raison – de se marier.