Au début du mois, la France a dévoilé son plan de “sobriété énergétique”. – ou sobriété énergétique.

Le pays vise à réduire la consommation d’énergie de 10 % d’ici 2024 grâce à des mesures clés telles que la réduction du chauffage dans les bureaux et l’extinction de l’éclairage des magasins la nuit.

Cette initiative fait suite à une série de recommandations et de lois émanant d’autres États membres de l’UE qui cherchent à réduire leur dépendance au gaz russe et à éviter les pannes d’électricité cet hiver.

De éteindre les lumières des monuments publics à l’imposition de limites sur la climatisation et le chauffage, les gouvernements de l’ensemble du bloc cherchent à atteindre les objectifs obligatoires fixés par la Commission européenne.

Ce plan d’économies d’énergie à l’échelle de l’UE implique une réduction obligatoire de 5 % pendant les heures de pointe et une réduction volontaire de 10 % de la demande globale d’électricité.

La France plan français pour réduire la consommation d’énergie de 10 pour cent au cours des deux prochaines années est basé sur des mesures volontaires, plutôt que sur une législation juridiquement contraignante. D’ici 2050, le pays espère avoir réduit sa demande de 40 % afin de devenir neutre en carbone.

“Cela nécessite un changement durable de nos habitudes et de nos comportements”, reconnaît le ministère de l’énergie.

Comment le gouvernement français tente-t-il de montrer l’exemple ?

L’expression “sobriété énergétique” est devenue une sorte de blague dans les médias français après que des hommes politiques – notamment le président Emmanuel Macron et le ministre des finances Bruno Le Maire – ont commencé à porter des pulls et des manteaux plus épais. Ils essayaient, en théorie, de montrer au public leur engagement à rester au chaud tout en économisant de l’énergie.

La leader du Rassemblement national, Marine Le Pen, a comparé Le Maire à Marie-Antoinette dans un message sur Twitter : “Vous n’avez pas assez de chauffage ? Qu’ils portent du cachemire”.

Cette campagne de persuasion publique douteuse faisait partie d’une tentative plus large de montrer l’exemple. L’État est propriétaire de près d’un tiers des bâtiments français, qui consomment presque autant d’énergie que la métropole parisienne, selon Stanislas Guerini, le ministre de la Transformation publique et du Service public.

Ainsi, en se tournant vers l’intérieur, le pays a coupé l’eau chaude dans les bâtiments publics et le chauffage est limité à 19C. Les fonctionnaires devront prendre le train ou limiter leur vitesse sur les autoroutes à 110 km/h afin d’économiser “20 % de carburant par trajet”.

Le travail à domicile est également encouragé, les remboursements pour les fonctionnaires qui choisissent de ne pas se rendre au bureau passant de 2,50 € à 2,88 € par jour.

Le public français est encouragé à adopter ces “mesures de bon sens”, M. Macron appelant en particulier les entreprises à suivre l’exemple du gouvernement.

Les images de politiciens en col roulé et les appels au bon sens sont-ils efficaces ?

Les ménages français ont été invités à maintenir leur chauffage à une température maximale de 19°C, ce qui correspond au plafond officiel pour les bâtiments publics.

Le Premier ministre Élisabeth Borne a déclaré qu’il n’y aurait “pas de police de la température”, mais que les gens sont invités à envisager des changements mineurs comme celui-ci au nom des économies d’énergie.

Et 47 % des habitants du pays sont d’accord avec cette mesure. [particular change according to a recent climate survey from the European Investment Bank. This is around 20 percentage points higher than in Germany where just 27 per cent of people would agree to cap their heating at 19C.

A fifth of those who responded to the survey said they already cannot afford to heat their homes properly. But just 11 per cent were behind the idea of giving out energy vouchers.

Another of the solutions recommended by the government is working from home to save on travel and “optimise the use of buildings”.

Some companies are already considering this suggestion as part of their energy sobriety plans as the number of people in the office at the end of the week in France is generally lower. It led Air France to announce in September that it would be closing its head office and several other sites on Fridays.

But others were sceptical about whether it would really help to reduce energy demand as people would still be using electricity at home. The Mouvement des Entreprises de France, France’s largest employer federation, said it wasn’t clear whether the move would “achieve the desired results”.

Incentivising people to cut their energy use this winter

Aside from inspiring action at home with measures for public buildings and officials, there are also incentives for people to cut their energy use this winter in France.

A “sobriety bonus” already being offered by some energy suppliers is being extended. Households that reduce their energy consumption will receive a discount on their gas and electricity bills – though no amount has yet been disclosed.

Anyone who registers for a carpooling platform from January 2023 could receive around €100 as a bonus for reducing fuel use. And, for those looking to cut their energy bills in the long term, €9000 is being offered to switch from a gas boiler to a heat pump.

Whether these measures help France to reach its target of 10 per cent by 2024 and 40 per cent in the long term remains to be seen. And, though the country is in a better position than some others in Europe, the government has warned people to prepare for the “worst case scenario” this winter.