Alors que des millions de personnes vont se déplacer cette semaine pour passer un temps précieux avec leurs proches à l’occasion de Noël, nous nous sommes penchés sur certains articles spéciaux que vous pouvez utiliser pour impressionner votre famille et vos amis !

Pour ceux qui recherchent des délices culinaires, commençons par nous inspirer des meilleurs chefs du monde qui se sont récemment réunis à Lyon, capitale gastronomique de la France, pour la 13e édition du championnat du monde de la tarte.

Les tartes sont un plat traditionnel britannique à tout moment de l’année, mais nos cousins français aiment peut-être faire un peu plus d’histoires sur ces questions. Il semble également qu’un nombre croissant d’autres pays s’intéressent à ce qu’il y a entre leurs croûtes.

Pâté en croûte

Le Japonais Ryutaro Shiomi du restaurant Kobe Kinato à Hyogo a été couronné vainqueur de la compétition. Il a devancé le jeune Jérémie Crauser de la Maison Crauser et Bello, tandis qu’un autre Français est arrivé troisième. Tony Capocci, de l’Epicerie des Fermes.

Christophe Marguin, un des organisateurs et président des Toques Blanches Lyonnaises dit qu’il y a beaucoup d’aspects différents pour apprendre à faire une tarte.

“Depuis de nombreuses années, c’est un produit que l’on ne travaille pas, c’est un produit très technique. Donc il faut former, il faut transmettre, c’est important de montrer comment c’est fait, d’expliquer que la viande doit mariner, que la fabrication de la gelée, la cuisson de la pâte, beaucoup de choses entrent dans le résultat final, donc il y a beaucoup de choses à apprendre et dans la formation et dans la transmission, c’est vraiment un plat idéal pour expliquer aux jeunes ce qu’est la cuisine de tous les jours” dit Marguin.

La domination japonaise

La victoire de Shiomi complète un triplé de titres mondiaux pour les Japonais.

L’année dernière, Kohei Fukuda, du Takara Shokuhin Kogyo Bütz Delicatessen de Tokyo, a récolté le premier prix. En 2019, avant la pandémie, le prix est allé à Osamu Tsukamoto de l’hôtel Cerulean Tower Tokyo à Tokyo.

Un chef français basé à Tokyo, Christoph Paucod, faisait partie du jury. Il affirme que les chefs japonais ont un grand intérêt pour la cuisine française et travaillent dur.

“L’engouement pour les tartes s’explique simplement par le fait que les Japonais sont perfectionnistes. Ils aiment la qualité de leur travail. Et ils aiment la cuisine française et le produit. Et je pense que le Japon d’aujourd’hui est tombé amoureux de la tarte. Ils ne cherchent pas la distinction.”

“Non, non, ils recherchent la perfection, c’est tout. La qualité, une bonne cuisson, une bonne épaisseur, une bonne farce, un bon assaisonnement, de bons produits. Une belle gelée, un bel équilibre”, dit le chef Paucod.

Un jury étoilé

Cette année, le jury était composé de : Bernard Pacaud (chef 3 étoiles), Vincent Ferniot (journaliste gastronomique), Arnaud Lahrer (MOF Pâtissier), Yvonne Christenssen (propriétaire du Géranium, restaurant 3 étoiles), Christian Garcia (chef du Palais Princier de Monaco), Bernard Leprince (MOF Cuisinier), et François Adamski (Bocuse d’Or 2001).

Aurore Monot de Villard (copropriétaire du Château de Chamirey), Pierre Jochem (directeur général de La Mamounia), Christophe Paucod (chef une étoile, Japon), Per Nordlind (président du Bocuse d’Or, Suède), Fabien Pairon (MOF charcutier), Florent Boivin (MOF Cuisine 2011), Kohei Fukuda (champion du monde de la tarte 2021), Daniel Leron (MOF cuisinier), Jacques Decoret (chef une étoile).

Etaient également membres du jury Mathieu Viannay, chef de la Mère Brazier, 2 étoiles, Davy Tissot, Bocuse d’or 2021 et chef du restaurant Saisons, et Jean-Paul Pignol.