Les députés français ont approuvé les lois de santé publique qui permettent de poursuivre l’utilisation du passeport santé jusqu’au 31 juillet 2022, malgré l’opposition des sénateurs.

Les députés de l’Assemblée nationale ont approuvé le projet de loi Vigilance Sanitaire par 118 voix contre 89, rejetant ainsi les efforts des sénateurs pour limiter son champ d’application et remanier des articles clés.

Son objectif principal est d’étendre les mesures de santé publique adoptées en raison de la pandémie de Covid-19, y compris l’obligation pour les personnes d’avoir une carte de santé. pass sanitaire (carte sanitaire) pour accéder à certains lieux et événements.

L’obligation de posséder un laissez-passer sanitaire, selon les règles actuelles, doit prendre fin le 15 novembre.

Le passeport santé ne restera pas nécessairement en place jusqu’en juillet 2022, mais l’adoption du projet de loi permet au Premier ministre de le prolonger au besoin, ou de le réimposer à tout moment jusqu’en juillet prochain.

Le projet de loi permet également au gouvernement d’imposer des mandats de masquage et d’interdire ou de restreindre les déplacements, les rassemblements et l’accès à certains lieux, tels que les cafés, les restaurants et les transports publics, sans avoir à impliquer le Parlement.

Le projet de loi précise que les restrictions sanitaires doivent être justifiées par une série de critères (taux de vaccination, situation dans les hôpitaux et pourcentage de tests Covid positifs) mais ne fixe pas de seuil spécifique à leur égard.

Les députés de la chambre basse avaient déjà accepté la prolongation, mais mLes députés de la Chambre basse avaient déjà accepté la prolongation, mais des membres du Sénat, majoritairement de droite, s’y étaient opposés, cherchant d’abord à limiter la période de validité du projet de loi au 28 février.

Toutefois, en cas de litige, les députés de la chambre basse ont le dernier mot et ont opté pour le mois de juillet, soit après les élections présidentielles et parlementaires de l’année prochaine.

Dans le cadre du projet de loi, les sanctions contre la fraude dans le domaine de la santé ont été renforcées. Actuellement, quiconque fabrique ou obtient un faux laissez-passer sanitaire est passible d’une peine de prison de trois ans et d’une amende de 45 000 euros. Cette peine est portée à un maximum de cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.

Le texte permet également aux directeurs de collèges et de lycées de connaître le statut vaccinal de leurs élèves, ou si ceux-ci ont contracté le virus ou ont été en contact avec une personne infectée – une mesure que les sénateurs avaient supprimée pour des raisons de secret médical.

Le gouvernement a déclaré qu’il faciliterait la vaccination des écoles et la gestion des fermetures de classes.