“Je pense qu’il ne faut pas politiser le sport”, a déclaré Macron, dont l’équipe nationale défend le titre qu’elle a remporté en Russie en 2018.
La Coupe du monde 2022, dont le coup d’envoi est donné dimanche, a été marquée par des controverses, notamment sur les violations présumées des droits de l’homme par le Qatar, la répression de la dissidence, les mauvais traitements infligés aux travailleurs étrangers et la persécution des personnes LGBTQ.
“Ces questions doivent être abordées lorsque l’accueil de l’événement sera décidé”, a-t-il déclaré aux journalistes à Bangkok, où il participe à un sommet du forum de coopération économique Asie-Pacifique.
Le capitaine de l’équipe de France de football, Hugo Lloris, a déclaré qu’il ne se joindrait pas aux autres capitaines européens pour porter un brassard anti-discrimination pendant le tournoi, disant qu’il voulait “montrer du respect” au Qatar, où l’homosexualité…
est illégale.
Macron, qui se rendra au Qatar si la France atteint les demi-finales, a déclaré que c’était “une très mauvaise idée de politiser le sport”, rappelant que la France accueillera les Jeux olympiques en 2024.
Le président s’est rendu en Russie en 2018 pour voir Lloris soulever le deuxième titre de la France en Coupe du monde avec une victoire 4-2 en finale contre la Croatie.
La France commence sa défense du trophée de la Coupe du monde contre l’Australie mardi, avant de jouer également contre le Danemark et la Tunisie.
Les Danois ont cherché à prendre position sur la situation des droits de l’homme au Qatar, en proposant de porter des maillots d’entraînement en faveur des droits de l’homme – jusqu’à ce que l’idée soit rejetée par la FIFA.
