Le gouvernement français va poursuivre le gel des prix de l'énergie jusqu'en 2023 au moins.

Photo de PIERRE ANDRIEU / AFP

Alors que les prix de l’énergie se sont envolés dans toute l’Europe à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie et des sanctions qui ont suivi, les ménages français ont été largement protégés de l’augmentation de leurs factures.

Le gouvernement boulier tarifaire (boulier tarifaire) du gouvernement a gelé les prix du gaz et plafonné la hausse des prix de l’électricité à quatre pour cent.

Le gel actuel est en place jusqu’à la fin du mois de juin, mais le gouvernement d’Emmanuel Macron a déjà déclaré qu’il serait prolongé, cette prolongation étant officialisée après les élections législatives de juin.

Lors d’un point de presse lundi, le ministre de l’économie Bruno Le Maire a déclaré que le gel des prix sera en place au moins jusqu’à la fin de 2022.

“Les prix du gaz seront gelés et les prix de l’électricité seront plafonnés à 4 % tout au long de l’année 2022.”

Il ajoute : “Sans ces mesures, les factures des Français auraient augmenté en 2022 de 60 % pour le gaz et de 45 % pour l’électricité.”

En ce qui concerne 2023, il ne s’est pas engagé à poursuivre le gel des prix, mais a déclaré que le gouvernement français “continuera à protéger les consommateurs contre les hausses de prix, en particulier les ménages à faibles revenus”.

Il a déclaré que “toutes les méthodes restent sur la table” afin de protéger les consommateurs, affirmant que les énormes pics de prix de l’énergie observés en Europe étaient “insupportables et inacceptables”, en particulier pour les personnes aux revenus les plus faibles.

La propriété publique des compagnies d’énergie signifie que le gouvernement français peut réguler les prix du gaz et de l’électricité, mais les ménages français ont quand même été frappés par la hausse des prix d’autres produits tels que la nourriture, les produits ménagers et l’essence.

Le gouvernement a introduit une subvention sur les prix des carburants jusqu’en juillet et il est question d’émettre un chèque alimentaire pour les ménages à faibles revenus, similaire au chèque énergie de 100 € introduit plus tôt dans l’année.

La crise du coût de la vie a été le thème principal des élections présidentielles d’avril et reste un sujet clé de la campagne pour les élections législatives de juin.