L’ancien président-directeur du musée du Louvre à Paris a été mis en examen mercredi et placé sous contrôle judiciaire à l’issue d’une enquête sur un trafic d’antiquités en provenance du Proche et du Moyen-Orient.

Selon le journal français Le Canard enchaînéqui a annoncé la nouvelle, Jean-Luc Martinez est accusé de “complicité d’escroquerie en bande organisée” et de blanchiment d’argent.

Les enquêteurs cherchent à établir si Martinez a “fermé les yeux” sur les faux certificats d’origine de cinq pièces d’antiquité égyptienne.

Il a nié tout acte répréhensible.

Martinez a été placé en garde à vue et entendu par l’Office Central de Lutte contre le Trafic de Biens Culturels (OCBC) ainsi que deux éminents égyptologues français, Vincent Rondot et Olivier Perdu, qui ont tous deux été relâchés sans charge.

Le trafic d’antiquités consiste à échanger en toute connaissance de cause des antiquités et des objets d’art acquis illégalement dans le monde entier. Les artefacts proviennent généralement de fouilles illégales ou non réglementées.

Martinez a dirigé le musée d’art le plus célèbre de France de 2013 à septembre 2021, date à laquelle Laurence des Cars en a pris la tête.

Nous avons contacté le Louvre pour un commentaire sur l’enquête, voici ce qu’ils avaient à dire :

“Pendant l’enquête en cours, le Musée du Louvre ne fera aucun commentaire sur cette affaire.”