Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une stratégie visant à réduire les coûts de 4 milliards d’euros d’ici à 2026.
nombre encore inconnu de suppressions d’emplois.
“Nous accélérons notre transformation pour consolider notre modèle de croissance durable”, a déclaré le président Alexandre Bompard dans un communiqué, alors que le groupe cherche également à étendre sa présence dans le commerce électronique.
Tout en réduisant les coûts dans un contexte de crise du coût de la vie, Carrefour a pour objectif de faire passer les ventes de produits alimentaires à marque propre de 33% à 40% du total des ventes.
Bompard, aux commandes depuis 2017, doit également lancer en France la chaîne brésilienne de magasins à prix réduits du groupe, Atacadao, à partir du troisième trimestre de l’année prochaine, et poursuivre le développement d’une autre marque à bas prix, Supeco, en portant notamment sa présence de 120 magasins en Espagne à 200 d’ici 2026.
Supeco a commencé ses activités au Sénégal en 2019 et a depuis étendu ses ailes à la Côte d’Ivoire et au Maroc, tout en lançant des opérations en Espagne, en Italie, en Pologne et en Roumanie, ainsi qu’au Brésil.
Carrefour indique qu’il intensifie son engagement auprès des producteurs locaux partenaires, passant de 39 000 actuellement à 50 000 au cours des trois prochaines années.
Il va poursuivre le développement de sa marque Potager City, qui distribue par abonnement en ligne des fruits extra-frais et de saison.
Le groupe se considère comme étant à l’avant-garde de l’augmentation de la transition des aliments produits localement à moins de 50 kilomètres (un peu plus de 30 miles) des points de vente.
Les actions de Carrefour étaient en baisse de 1,8 pour cent à 16,26 euros dans les échanges en milieu de matinée à Paris, par rapport à un sommet annuel atteint en mai à 21,03 euros.
Le groupe emploie quelque 320 000 personnes dans une trentaine de pays.