Twitter a fait appel d’une décision d’un tribunal français qui lui a ordonné de donner aux activistes un accès complet à tous les documents pertinents sur ses efforts pour combattre les discours de haine, ont déclaré samedi des avocats et une source judiciaire.

En juillet, un tribunal français a ordonné à Twitter d’accorder à six activistes français un accès complet à ses documents. groupes anti-discrimination français un accès complet à tous les documents relatifs à la lutte contre les discours de haine.
l’entreprise pour lutter contre les discours de haine depuis mai 2020. La décision s’applique à Twitter dans le monde entier, et pas seulement en France.

Twitter a fait appel de la décision et une audience a été fixée au mois de décembre. 9 décembre 2021, a indiqué à l’AFP une source judiciaire, confirmant des informations diffusées par le ministère de la Justice. groupes.

Twitter et ses avocats se sont refusés à tout commentaire.

L’ordonnance de juillet stipule que Twitter doit remettre “toutes les données administratives”, documents administratifs, contractuels, techniques ou commerciaux” détaillant les ressources qu’il a utilisées. affectées à la lutte contre les discours homophobes, racistes et sexistes sur le site, ainsi que ainsi que le délit d'”apologie des crimes contre l’humanité”.

Il a également déclaré que Twitter doit révéler le nombre de modérateurs qu’il emploie en France. pour examiner les messages signalés comme haineux, et les données sur les messages qu’ils traitent.

La décision de juillet donne deux mois à la société basée à San Francisco pour se mettre en conformité. Twitter peut demander une suspension en attendant l’appel.

Les six associations de lutte contre les discriminations avaient attaqué Twitter en justice en France. l’année dernière, accusant le géant américain des médias sociaux de ” longue durée et persistante “. défaillances dans le blocage des commentaires haineux sur le site.

Les groupes font campagne contre l’homophobie, le racisme et l’antisémitisme. La politique de Twitter en matière de comportement haineux interdit aux utilisateurs de promouvoir la violence ou l’antisémitisme. menacer ou attaquer des personnes en raison de leur race, de leur religion, de leur identité de genre, de leur âge ou de leur sexe. ou le handicap, entre autres formes de discrimination.

Comme d’autres géants des médias sociaux, le site permet aux utilisateurs de signaler les messages qu’ils estiment être de nature discriminatoire. sont haineux, et emploie des modérateurs pour en vérifier le contenu.

Mais les groupes de lutte contre la discrimination se plaignent depuis longtemps des lacunes de la loi. politique permettent aux commentaires haineux de rester en ligne dans de nombreux cas.