La France demandera à tous les voyageurs britanniques de présenter un test COVID-19 négatif à partir du samedi 4 décembre avant d’entrer dans le pays.

Les nouvelles règles s’appliqueront à tous les pays hors de l’UE, quel que soit le statut vaccinal d’une personne. Le test devra être une PCR ou un antigène, effectué dans les 48 heures précédant le voyage.

Le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, a annoncé ces nouvelles mesures alors que le pays cherche à durcir les règles d’entrée en réponse à la nouvelle crise de la grippe aviaire. Variante Omicron.

Jusqu’à ce samedi, les voyageurs britanniques et les autres voyageurs non européens peuvent continuer à entrer en France avec une preuve de vaccination et un formulaire de déclaration sur l’honneur.

Les arrivants de l’espace Schengen devront seulement présenter un test négatif s’ils ne sont pas complètement vaccinés. Ce test devra être effectué 24 heures avant le voyage.

Gabriel Attal a également confirmé, lors de la conférence de presse hebdomadaire, que l’interdiction de voyager entre la France et l’Union européenne est maintenue. Afrique du Sud serait prolongée jusqu’en décembre.

Vols entre l’Afrique du Sud et la France

A partir de samedi, les vols à destination et en provenance d’Afrique du Sud – où la variante Omicron a été découverte – seront autorisés à atterrir en France, mais sous des conditions très strictes.

Il s’agira notamment de n’autoriser que les résidents français et européens, les diplomates et le personnel de bord à débarquer et d’exiger que les voyageurs subissent un test COVID-19 à leur arrivée avant d’être soumis à une quarantaine de sept jours, même si le résultat est négatif. Un test positif nécessitera une période de quarantaine de 10 jours.

Selon M. Attal, la France a enregistré jusqu’à présent 13 cas suspects de la variante Omicron. “Ne soyons pas dupes ou naïfs, il y aura très probablement des cas sur notre territoire dans les heures ou les jours qui viennent”, dit-il.

Il annonce également que 47 177 nouveaux cas ont été enregistrés en France mardi 30 novembre et que “la pression hospitalière est en nette augmentation”.