Le groupe a déclaré qu’une hausse aussi importante était “inédite”.

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) fixe les prix réglementés de l’électricité, qui sont régulièrement mis à jour. C’est le prix que vous paierez si votre électricité est fournie par EDF, mais les fournisseurs concurrents utilisent également les prix réglementés comme référence pour décider de leurs offres.

En se basant sur la méthode de calcul des prix de la CRE, l’UFC-Que Choisir a cité une hausse des prix sur le marché de gros de l’électricité, où l’électricité est échangée avant d’être livrée aux consommateurs, comme un facteur important des hausses possibles pour les consommateurs.

Selon l’UFC-Que Choisir, le ménage moyen qui utilise le chauffage électrique verrait sa situation se dégrader de 150 € par an, soit plus que ce que le gouvernement français a promis pour aider les ménages à faibles revenus à couvrir la hausse des coûts énergétiques.

Les chiffres publiés par Le Parisien révèlent que les coûts pour un ménage de quatre personnes utilisant le chauffage électrique ont déjà augmenté de près de 50 % au cours de la dernière décennie, passant de 1 072 euros à l’été 2011 à 1 553 euros en août 2021. Si la dernière augmentation se concrétise, cela représentera une hausse de 25 % de la facture d’électricité depuis janvier 2019, selon l’UFC-Que Choisir.

L’association de consommateurs a déclaré que les limites imposées à l’énergie nucléaire étaient également un facteur. Les concurrents d’EDF ne sont autorisés à acheter de l’énergie nucléaire moins chère à l’entreprise de service public pour approvisionner leurs clients que jusqu’à un plafond de 100 térawattheures. L’UFC-Que Choisir a estimé que le relèvement de ce plafond limiterait la hausse des prix réglementés à 1,5 %.

Ils ont également demandé au gouvernement de baisser les taxes à la consommation sur l’électricité, et ont lancé une pétition à cet effet.

Jusqu’à présent, les prix de l’électricité avaient été épargnés par la flambée des coûts de l’énergie, qui s’est traduite par une augmentation de 8,7 % des prix du gaz domestique en septembre, et même des prix du carburant dans certaines stations-service françaises.