L’OCDE a publié un nouveau rapport sur l’économie française, qui constate que le soutien du gouvernement pendant la pandémie a permis à l’économie de rebondir rapidement, mais que des investissements sont encore nécessaires dans certains domaines.

La dernière enquête de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur la France a révélé des conclusions encourageantes.

Alors que l’économie s’est contractée de 8 % en 2020, l’étude prévoit une croissance du PIB de 6,8 % en 2021 et de 4,2 % en 2022.

Un graphique montre que l'économie française devrait rebondir.
Un solide ensemble de politiques gouvernementales en réponse à la pandémie de COVID-19 a permis à l’économie française de rebondir. (Source : OCDE)

“La réponse de la France à la crise du COVID-19 a été rapide et efficace, ce qui lui a permis de sortir de la crise sanitaire avec des emplois et des revenus des ménages bien protégés et une capacité économique largement préservée”, a déclaré le Secrétaire général de l’OCDE, Mathias Cormann, lors de la présentation de l’enquête.

“Une mise en œuvre rigoureuse des plans de relance et d’investissement du gouvernement permettra de transformer le rebond en une croissance durable et soutenue, en construisant une économie plus verte, plus numérique et plus résiliente.”

Le rapport avertit toutefois que s’il est important de ne pas retirer le soutien financier aux ménages et aux entreprises, il serait bon de cibler ces dépenses plus efficacement. L’argent devrait aller aux entreprises et aux secteurs “viables” pour encourager l’investissement, selon le rapport.

Parmi tous les pays membres de l’OCDE, qui sont composés de pays à hauts revenus décrits par un économiste comme un “club d’hommes riches”, la France a les dépenses publiques les plus élevées en pourcentage du PIB.

Les dépenses publiques françaises en pourcentage du PIB sont plus élevées en France que dans les autres nations développées. (Source : OCDE)

L’organisation a déclaré que les entreprises françaises avaient été lentes à adopter les technologies numériques et que cela nuisait à la productivité.

Elle a également noté que la France devait investir davantage dans la formation professionnelle pour remédier aux pénuries sur le marché du travail et dans des mesures incitatives pour encourager la transition vers une économie plus verte.