Le second tour de scrutin de dimanche n’est “pas pour nous une élection comme les autres”, ont écrit le chancelier allemand Olaf Scholz, le Premier ministre portugais Antonio Costa et le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez dans le quotidien Le Monde.
La France est confrontée à un “choix entre un candidat démocratique (…) et un candidat d’extrême droite qui se range ouvertement du côté de ceux qui attaquent notre liberté et notre démocratie”, ont-ils ajouté.
Ils ont exprimé l’espoir que les Français choisiront une France qui a été un “phare de la démocratie”.
“C’est cette France qui sera aussi sur le bulletin de vote le 24 avril”, ont-ils dit.
Les trois dirigeants ont déclaré que les populistes et les figures d’extrême droite à travers l’Europe s’étaient tournés vers le président russe Vladimir Poutine comme “modèle idéologique et politique et faisaient écho à ses revendications nationalistes.”
Le Pen a rencontré Poutine au Kremlin en 2017 et a accepté l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, tandis que son parti a également contracté un prêt auprès d’une banque russo-tchèque.
Elle a depuis changé de ton et condamné l’invasion, une position qu’elle a répétée lors du débat télévisé de mercredi soir avec Macron.
Mais les trois dirigeants ont déclaré : “Nous ne devons pas l’oublier, même si ces politiciens tentent maintenant de prendre leurs distances avec l’agresseur russe.”
