La France va juger 13 personnes dans le cadre du complot présumé de Macron

Le président français Emmanuel Macron commémorant le centenaire de la Première Guerre mondiale, à Pompey, dans le nord de la France, le 5 novembre 2018. (Photo par Etienne LAURENT / POOL / AFP)

Un total de 11 hommes et deux femmes qui faisaient partie d’un groupe Facebook appelé les “Barjols” (fous) sont soupçonnés d’avoir planifié des attaques contre Macron et des membres de son gouvernement, ainsi que des mosquées et des migrants.

Jean-Pierre Bouyer, un retraité, est soupçonné d’être le leader et aurait discuté d’attaquer Macron en public avec un couteau en céramique qui ne pouvait pas être détecté à l’avance par les services de sécurité.

La police s’est abattue sur le groupe et a procédé à des arrestations en 2018 après que Bouyer se soit rendu en Moselle, dans l’est de la France, où Macron assistait à une commémoration du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale.

Les magistrats instructeurs ont décidé d’ordonner un procès du 12 janvier au 2 février prochain, selon leur décision écrite vue par l’AFP.

Les suspects doivent répondre des chefs d’accusation d’association de malfaiteurs et de préparation d’actes terroristes, qui peuvent entraîner des peines allant jusqu’à 30 ans de prison.

“Il est établi que des projets violents étaient élaborés par des membres des groupes de Barjols (…) dans l’intention de provoquer de graves troubles à l’ordre public par l’intimidation et la terreur”, ont écrit les magistrats.

D’abord “en réalisant des actes violents contre le chef de l’État et les membres du gouvernement afin de renverser les institutions publiques par la force et aussi en visant des lieux symboliques comme les mosquées ou des groupes spécifiques comme les migrants afin d’influencer les politiques du gouvernement.”