Le gouvernement parisien a mis en place un plafonnement des prix de l’énergie pour protéger les ménages jusqu’au 31 décembre et Bruno Le Maire a déclaré que l’année prochaine, les hausses attendues seraient des “hausses contenues”.
“Le plafond de quatre pour cent sera maintenu jusqu’à la fin de l’année”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de la coalition au pouvoir dans la ville de Metz (est).
“Il n’y aura pas de rattrapage des coûts sur le plafond en 2023”, a-t-il promis après que le président Emmanuel Macron ait mis en garde mercredi contre une hausse des prix de l’énergie.
Le Maire a également déclaré que l’accès à un fonds de trois milliards d’euros pour les entreprises incapables de faire face aux factures d’énergie serait facilité.
Les prix de l’électricité en Europe ont atteint de nouveaux records cette semaine, présageant un hiver glacial alors que l’invasion de l’Ukraine par la Russie inflige des douleurs économiques à travers le continent.
Mais la guerre n’est pas la seule coupable en France, où l’énergie nucléaire couvre actuellement quelque 70 % des besoins en électricité du pays.
L’arrêt de plusieurs réacteurs nucléaires en raison de problèmes de corrosion a contribué à l’augmentation du prix de l’électricité en France.
Traditionnellement exportatrice d’électricité, la France est maintenant importatrice.
Le contrat annuel pour l’électricité française a dépassé vendredi les 1 100 euros (1 096 $) par mégawattheure, soit plus de dix fois plus que l’année dernière.
Les prix de l’énergie ont grimpé en flèche en Europe alors que la Russie a réduit ses approvisionnements en gaz naturel, avec des craintes de coupures plus drastiques à venir dans le contexte des tensions entre Moscou et l’Occident au sujet de la guerre.
Un cinquième de l’électricité européenne est produite par des centrales au gaz, de sorte que les baisses d’approvisionnement entraînent inévitablement une hausse des prix.
Le prix du gaz européen a atteint vendredi 341 euros par MWh, proche du record historique de 345 euros atteint en mars.
