Vous avez vu Le métavers d’Emmanuel Macron sur Minecraft, voyez maintenant Jean-Luc Mélenchon en hologramme.

Avant le premier tour de l’élection présidentielle française, qui aura lieu dimanche 10 avril, le candidat d’extrême gauche a complété sa campagne en tenant un meeting dans 12 endroits à la fois, apparaissant sous forme d’hologramme dans 11 villes de France.

“C’était un pari technique avec 1 000 personnes impliquées, mais tout a fonctionné”, ont déclaré à l’AFP Manuel Bompard, directeur de campagne de Mélenchon, et Bastien Lachaud, organisateur.

Dans un champ très dense de 12 candidats, la campagne de Mélenchon représente l’espoir le plus réaliste pour la gauche d’atteindre le tour éliminatoire du système électoral français à deux étapes. Le site dernière enquête d’opinion Ifop place le président sortant Macron à 27 %, l’opposante d’extrême droite Marine Le Pen à 23 % et Mélenchon à 16,5 %.

A proprement parler, les images que le leader du parti de gauche radicale La France Insoumise a diffusées à travers la France n’étaient pas vraiment des hologrammes.

Mardi, tout comme lors de sa course ratée à la présidence en 2017, Mélenchon a utilisé une illusion d’optique connue sous le nom de “Pepper’s Ghost”, qui consiste à projeter une image 2D sur un film fin ou une vitre pour donner l’impression qu’elle flotte dans les airs.

Mais le Mélenchon holographique (ou non) qui est apparu mardi n’est pas la seule version virtuelle du septuagénaire en campagne électorale.

Sa campagne a produit des filtres Snapchat et Instagram de l’homme politique vétéran, permettant aux partisans (et, une fois de plus, aux journalistes britanniques) de le capturer dans des endroits inhabituels.

Parcourez le hashtag “#HologrammeDePoche“ou “Hologrammes de poche” sur Twitter, vous trouverez un petit Mélenchon sur une table de pique-nique, une plaque de cuisson au gaz, les marches du parlement irlandais et même des hologrammes de poche. sur sa propre épaule.

J’ai décidé d’essayer moi-même, de le mettre dans le réfrigérateur, sur une plante en pot, et de l’agrandir jusqu’à ce qu’il devienne colossal et domine mon quartier de Tokyo comme un kaiju français en furie.

“Je me téléporte”, dit le Mélenchon virtuel, avant de se lancer dans un appel aux téléspectateurs pour qu’ils aillent voter aux élections.

Mais les chiffres du dernier sondage Ifop suggèrent que ses chances de passer au second tour sont minces – bien que la campagne de Mélenchon affirme maintenant qu’il est “dans la marge d’erreur” d’y arriver.

“Votez, votez, votez”, dit une version miniaturisée du candidat à la présidence, depuis son perchoir sur le dessus de mon bureau.