Financement du climat : que contient le nouveau projet d’accord ?

L’aide financière aux pays pauvres pour faire face au changement climatique est l’un des points de friction de la COP26.

Les nations riches n’ont pas réussi à leur fournir 100 milliards de dollars (86 milliards d’euros) par an d’ici 2020, comme convenu, ce qui a provoqué la colère des pays en développement avant les négociations.

Le dernier projet reflète ces préoccupations, exprimant un “profond regret” que l’objectif de 100 milliards de dollars n’ait pas été atteint et exhortant les pays riches à augmenter leur financement.

Il ajoute également une formulation qui pourrait créer un fonds pour compenser les pays pour les destructions graves résultant du changement climatique.

“Nous sommes passés d’une situation où les nations riches ignoraient largement les appels des pays en développement à un financement promis pour lutter contre le changement climatique, à un début de reconnaissance de la nécessité de répondre à leurs appels”, a tweeté Jennifer Morgan, responsable de Greenpeace.

“Nous avons maintenant besoin que les pays développés augmentent leurs offres de soutien et de financement”, a-t-elle ajouté.

Concernant les pertes et dommages, l’experte en politique environnementale mondiale Jen Allen note la mention d’une “nouvelle installation technique.”

“Cela sent le compromis : plus de soutien pour les pertes et dommages, mais sous la forme d’un centre d’assistance technique, pas de compensation”, a-t-elle tweeté.

Les nations riches telles que les États-Unis, qui sont historiquement la plus grande source d’émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine, sont opposées à toute obligation légale de payer pour les pertes et dommages subis par les pays pauvres.