L’idée d’un vélo des neiges électrique est venue à Nicolas Muron – PDG de MoonBikes – en 2015, alors qu’il visitait la maison de ses grands-parents dans les Alpes françaises.

Ce Noël-là, il a fait un constat simple : les options de transport sont infinies pendant les mois d’été, mais lorsque l’hiver arrive, les voitures et les motoneiges fortement polluantes sont la seule option viable.

Amoureux de la technologie, Nicolas se lance dans la recherche d’une solution.

“Je voulais faire une machine facile à utiliser, et électrique pour protéger l’environnement et profiter du silence”, dit-il.

C’est dans cet esprit que Muron a entrepris de créer le premier vélo des neiges électrique au monde – une entreprise ambitieuse visant à protéger l’environnement dans lequel il vit et à s’amuser en même temps.

“C’est électrique et silencieux, donc ça ne dérange personne et ça protège l’environnement, ça protège les montagnes”.

Une alternative verte

Le design de Muron est “facile à utiliser”, ce qui démocratise l’utilisation de la voiture. l’industrie du transport de la neige qui offrait auparavant peu d’options pour un public plus large.

“88% des utilisateurs de motoneiges sont des hommes, donc les motoneiges ne sont pas pour tout le monde”, dit l’ingénieur français.

Avec ses 87 kilogrammes, le MoonBike est une alternative rapide et trois fois plus légère qu’une motoneige classique.

Mais si des facteurs ergonomiques comme ceux-ci restent un argument de vente clé pour le design de Muron, son principal objectif est d’apporter la durabilité à une industrie tristement célèbre pour sa consommation d’essence.

Les motoneiges alimentées par des combustibles fossiles causent d’importants dommages à l’environnement. la couverture terrestre, affectant la croissance de la végétation tout au long de l’année.

En une heure, une motoneige typique peut émettre autant d’hydrocarbures qu’une automobile modèle 2008 émet en 86 000 kilomètres de conduite.

Leurs gaz d’échappement contiennent des niveaux dangereux de toxines en suspension dans l’air, dégradant la qualité de l’air et altérant définitivement la chimie de la neige.

La MoonBike, quant à elle, peut parcourir jusqu’à 64 kilomètres avec une seule batterie de 2,5 kilowatts. Elle peut gravir des pentes damées de 40 % et atteindre une vitesse de pointe de 42 kilomètres par heure.

“Dans la poudreuse, on a l’impression de faire du ski ou du snowboard”, déclare Muron, qui insiste sur le fait que le modèle est capable de glisser sur la lune.

“Parce que c’est complètement silencieux, vous avez vraiment l’impression de glisser, vous pouvez vraiment courber les lignes comme vous le faites en ski.”

Regardez la vidéo ci-dessus pour voir le MoonBike en action.