Les Championnats du monde de ski alpin se tiendront dans 3 semaines, à Courchevel et Méribel dans les Alpes françaises. Six cents athlètes de 75 pays s’affronteront en combiné, descente, slalom, slalom géant, Super G et épreuves parallèles du 6 au 19 février.

L’hiver chaud de cette année, qui a battu des records en France, n’a pas inquiété les organisateurs qui pensent que la compétition se déroulera sans problème. [La météo de novembre nous a permis de produire une grande quantité de neige”, explique Perrine Pelen, directrice générale de Courchevel-Méribel 2023, championnat du monde de ski alpin.

“En fin d’année, les températures nous ont mis au défi, mais comme vous pouvez le constater, les conditions sont maintenant très favorables, la neige est tombée et le froid est de retour ce qui va nous permettre de terminer la préparation des pistes dans les meilleures conditions”, explique Pelen.

La neige est de retour

Sur le deuxième site de Méribel, la plupart des installations sont mises en place au pied de la piste appelée “Roc de Fer&rdquo ;, qui accueillera principalement les épreuves féminines. Des canons à neige recouvrent la piste pour donner la couche la plus uniforme possible.

Yannick Favières est responsable de cette piste. Il décrit la saison inhabituelle qu’il a connue. “Ce n’était pas une saison classique. A la mi-décembre, nous avons eu la même météo qu’aujourd’hui, et dix jours plus tard, c’était beaucoup plus compliqué”, raconte le responsable de la piste féminine.

“Mais il y a toujours eu des difficultés avec certains hivers. On sait que ce n’est pas toujours simple et qu’il faut agir en fonction de la météo…”

D’autres compétitions sont en difficulté

Si le championnat de ski de Courchevel-Méribel semble hors d’état de nuire, d’autres compétitions ont connu de graves pénuries de neige. Le très renommé parcours Chuenisbärgli dans les Alpes suisses, qui a accueilli certaines épreuves de la Coupe du monde de ski, a souffert d’un manque de neige. La piste a alors été recouverte de neige artificielle.

“C’était compliqué pour eux à Adelboden même s’ils ont fait un travail sensationnel pour arriver à courir dans ces conditions”, a déclaré Yannick Favières lorsqu’il a été interrogé sur la Coupe du monde.  ;

“Il y a toujours eu des compétitions qui ont été annulées, reportées, décalées. Évidemment, nous souffrons du réchauffement climatique comme tout le monde. Nous allons devoir être de plus en plus flexibles et réactifs, mais cela fait partie du jeu, j’ai envie de dire”, explique Favières.

A la question de savoir si les stations de ski de basse altitude pourraient être moins privilégiées pour ce type de compétitions mondiales, Perrine Pelen répond qu’il faut “éviter toute généralité”.  ;

“Il faudra peut-être adapter ce circuit. Il faudra écouter Dame Nature pour que tout se passe bien”, a déclaré Perrine Pelen.

Le Suisse Marco Odermatt et l’Américaine Mikaela Shiffrin sont les favoris de cette compétition. Mais ils devront affronter le Français Alexis Pinturault qui a appris à skier sur les pistes de Courchevel et la Slovaque Petra Vlhová ;.