Macron “leur a présenté ses condoléances et les a assurés de son entière solidarité et de son soutien dans l’épreuve qu’ils traversent et qui nous a tous bouleversés”, a ajouté l’Elysée.
Une femme de 24 ans ayant des antécédents de troubles psychiatriques a été mise en examen pour le viol et le meurtre de la jeune fille, identifiée seulement comme “Lola”, et est placée en détention provisoire.
Les procureurs ont déclaré lundi que dans un entretien décousu, la suspecte avait décrit avoir attiré Lola dans l’appartement de sa sœur – situé dans le même immeuble que celui où vivait la jeune fille – et l’avoir forcée à prendre une douche, avant d’agresser sexuellement et finalement de tuer la jeune fille de 12 ans.
Selon le rapport d’autopsie, Lola est décédée d’une “insuffisance cardio-respiratoire avec des signes d’asphyxie et de compression cervicale”, ainsi que de blessures au cou et ailleurs sur le corps.
Les enquêteurs ont rapidement suivi la piste de la suspecte après que le père de Lola, le gardien de l’immeuble, l’ait aperçue en train d’interagir avec sa fille sur les enregistrements de vidéosurveillance qu’il a vérifiés lorsque Lola n’est pas rentrée de l’école le vendredi après-midi.
Certains politiciens ont déjà commencé à utiliser l’affaire pour attaquer la politique d’immigration du gouvernement, car la suspecte algérienne avait reçu l’ordre de quitter la France après avoir dépassé la durée de son visa d’étudiant.