Points clés : Les réformes du chômage que les travailleurs étrangers en France doivent connaître

(Photo de PASCAL GUYOT / AFP)

La France s’est fixé un objectif de “plein emploi” à l’horizon 2027, un objectif qui reste “atteignable”, selon le ministre du Travail Olivier Dussopt, malgré des prévisions économiques annonçant une faible croissance pour les années à venir.

L’épine dorsale des efforts du gouvernement pour atteindre son objectif ambitieux a été la réforme des lois sur le chômage, y compris les modifications des paiements (chômage) fait à ceux qui sont sans travail.

Le projet de loi, adopté malgré l’opposition des partis d’extrême gauche et d’extrême droite, comprend un certain nombre de changements importants.

Situation du marché du travail

La principale réforme consistera à lier les allocations de chômage à la situation du marché du travail, qui serait modérée par décret gouvernemental.

Au 18 novembre, le législateur n’avait pas encore précisé le cadre de ce changement. Dans des déclarations antérieures, le ministre du Travail avait assuré le public que le gouvernement “n’allait pas[?toucher au montant de l’indemnisation” et que les conditions pour bénéficier des allocations de chômage ne seraient pas modifiées.

Cependant, le gouvernement a fait référence à des plans visant à modifier la “durée maximale d’indemnisation” en fonction de la situation du marché du travail. La période varie actuellement de 24 à 36 mois en fonction de l’âge du demandeur d’emploi.

La consultation des syndicats et des entreprises pour définir ce cadre était toujours en cours vendredi. Les détails de la mise en œuvre de cette réforme doivent être annoncés lundi, le système devant entrer en vigueur début 2023.

Droits des employés

Dans un changement par rapport aux règles actuelles, tout employé licencié pour absence injustifiée de longue durée sera considéré comme ayant démissionné de son poste et n’aura pas droit à des allocations de chômage immédiates.

“[An] le salarié qui a abandonné volontairement son poste et qui ne reprend pas le travail après une mise en demeure (…) est présumé avoir démissionné “, peut-on lire dans un article du projet de loi.

Le salarié qui conteste la décision de son employeur est encouragé à saisir les prud’hommes, qui devront “statuer au fond dans un délai d’un mois”.

Contrats à durée indéterminée

Tout salarié sous contrat à durée déterminée – ou un contrat à durée déterminée (CDD) – qui se voit proposer à deux reprises un contrat à durée indéterminée – ou un contrat à durée déterminée . contrat à durée indéterminée (CDI) – pour le même emploi, au même endroit et avec la même rémunération peut se voir refuser les allocations de chômage à la fin de son contrat.

“En cas de refus du salarié, l’employeur informe Pôle emploi en justifiant de la similitude de l’emploi proposé”, précise le projet de loi.

Revers de la médaille, les entreprises qui ont recours de manière excessive aux contrats de courte durée (CDD) continueront à devoir verser des cotisations supplémentaires à la cagnotte de l’assurance chômage dans le cadre du système de bonus-malus incitatif du gouvernement.

Preuve d’expérience

L’une des dispositions les moins discutées du projet de loi est l’aménagement de l’

Une plateforme numérique sera mise à disposition de tous ceux qui souhaitent en bénéficier.