L'Eglise orthodoxe française ouvre une enquête sur des abus historiques

La cathédrale de la Sainte Trinité de l’église orthodoxe russe à Paris. Photo : Sameer Al-DOUMY/AFP

L’annonce est intervenue après que le journal Libération ait rapporté le récit de trois frères qui ont déclaré y avoir été violés à plusieurs reprises lorsqu’ils étaient enfants.

Ils ont déclaré que deux membres du monastère orthodoxe de Saint-Nicolas-de-la-Dalmerie, à la fin des années 1970, avaient abusé d’eux, à partir de l’âge de 8, 10 et 12 ans respectivement.

“A la lecture de cet article et des informations qu’il contient, leur déclaration est fondée”, a déclaré le métropolite Dimitrios, chef de l’Eglise orthodoxe de France.

Dans une déclaration, il a promis de “rechercher et d’établir la vérité”.

“Les auteurs de ces actes sont maintenant morts et les actes inqualifiables qu’ils ont commis” se sont produits il y a trop longtemps pour être poursuivis devant les tribunaux français, a-t-il ajouté.

“C’est pourquoi nous nous engageons à mener une enquête ouverte et transparente sur ce monastère, son passé et son présent.”

Il sera “attentif à toute nouvelle affaire qui pourrait émerger dans ce contexte ou dans tout autre”, a-t-il ajouté, coopérera avec les autorités et, si elles le souhaitent, rencontrera les victimes.

L’AFP n’a pas pu joindre le monastère pour un commentaire vendredi.