Vous pouvez désormais conduire les mains libres en France, mais seulement si vous remplissez les nombreuses conditions qui jalonnent la longue route vers la conduite autonome.

Jeudi, la France a autorisé la conduite autonome de “niveau 3”. Cela signifie que le conducteur peut céder le contrôle du véhicule mais doit être prêt à conduire en cas de besoin.

La conduite autonome de niveau 3 est autorisée en Europe depuis juillet de cette année, mais le bloc et la France ont ajouté certaines règles.

Voici tout ce que vous devez savoir sur ce que vous pouvez et ne pouvez pas faire en France.

Que signifie chaque niveau ?

Il existe cinq niveaux de conduite autonome et la plupart des voitures en circulation sont conçues avec certains éléments.

Niveau 0 : Le conducteur est entièrement responsable de toutes les tâches de conduite.

Niveau 1 : Le conducteur peut déléguer la direction ou l’accélération.

Niveau 2 : La plupart des nouvelles voitures offrent ce niveau, ce qui signifie que le véhicule peut effectuer plusieurs tâches de conduite comme rester dans la ligne.

Niveau 3 : Vous pouvez retirer vos mains du volant en cas de circulation lente, mais vous devez toujours être capable de prendre le relais en cas d’accident.

Niveau 4 : Contrairement au niveau 3, la voiture peut se ranger en toute sécurité même si le conducteur ne répond pas à la demande du véhicule.

Niveau 5 : L’avenir souhaité, où le véhicule peut fonctionner pleinement et en toute sécurité sans conducteur dans toutes les conditions.

Qu’est-ce qui va changer en France ?

La grande différence avec le niveau 3 est que le conducteur n’est plus responsable de la conduite. C’est le constructeur automobile qui est responsable en cas d’accident.

Un autre aspect important du mouvement en France est que la route sur laquelle les voitures roulent doit avoir un séparateur central des autres routes et doit être fermée aux piétons et aux cyclistes.

En outre, la vitesse maximale sera de 60 km/h, mais elle passera à 130 km/h lorsque la France adoptera la réglementation des Nations unies. Elle autorisera la conduite autonome de niveau 3 à atteindre la vitesse maximale à condition qu’elle puisse effectuer des dépassements automatiques de manière indépendante.

Mais la France et l’Europe sont encore loin d’autoriser les véhicules entièrement sans conducteur sur les routes. Seul un véhicule semi-autonome a été autorisé à circuler : la : Mercedes Classe S.

Alors que Tesla tente de déployer un véhicule entièrement autonome, il n’a pas encore obtenu la certification de niveau 3.

Pendant ce temps, l’Allemagne est sur une voie encore plus rapide pour avoir des voitures entièrement autonomes, après que le pays soit devenu le premier à jeter les bases des véhicules autonomes de niveau 4.

La réglementation proposée par l’UE permettra d’enregistrer et de vendre chaque année 1 500 véhicules entièrement sans conducteur par modèle de constructeur automobile.

“L’Europe veille à ce que cette technologie améliore la vie quotidienne de nos citoyens et à ce que l’industrie automobile dispose d’un cadre prévisible et sûr pour continuer à déployer des solutions technologiques innovantes et maintenir sa compétitivité mondiale”, a déclaré en juillet Thierry Breton, commissaire européen chargé du marché intérieur.