Un morse a été repéré dans le port de Dieppe, en Normandie, à des milliers de kilomètres de son habitat naturel, situé autour du cercle polaire.

Ce mammifère marin, que l’on trouve habituellement au Groenland, en Russie ou en Alaska, est une espèce protégée qui se nourrit principalement d’invertébrés tels que mollusques, crevettes, crabes et petits poissons.

Les autorités locales ont bouclé la zone pendant le week-end pour protéger l’animal à défenses, qui se reposait sur le rivage, selon une photo publiée sur Twitter par la préfecture – bien qu’il ait été observé en train de plonger samedi et n’ait pas été revu depuis.

“Les morses sont craintifs [of humans] mais restent des animaux sauvages”, a averti la préfecture, précisant que les associations de protection de la nature avaient été alertées et que le morse était en bonne santé.

Le morse est le dernier d’une série d’animaux provenant des mers froides de l’Arctique qui se sont égarés dans les eaux françaises cette année. Un béluga est mort dans la Seine en août, quelques mois après la mort d’un orque en phase terminale dans le même fleuve.

L’observation d’un morse norvégien se termine en tragédie

Un morse a captivé la Norvège au cours de l’été. Freya, un visiteur de l’Arctique, a fait sensation en grimpant sur les petits bateaux et les canots pneumatiques amarrés dans les ports de la côte.

Après être devenue une célébrité médiatique dans le pays nordique et dans le monde entier, Freya a connu une fin tragique.

Les autorités ont dû euthanasier l’animal en août après avoir déclaré qu’elle mettait la vie des gens en danger et qu’elle était elle-même en détresse.

Les critiques de la décision disent qu’elle était trop hâtive, bien que les autorités affirment que c’était la seule option “viable”.

Les morses sont originaires du cercle arctique. Cependant, Freya a fini par flâner dans la baie de Frognerkilen à Oslo, après avoir été repérée au Danemark, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Écosse. D’autres morses ont été observés séparément en Suède et en Finlande au cours de l’été.

La présence de la jeune femelle en Norvège, pesant 700 kilos, a suscité l’inquiétude de certaines personnes, qui ont déclaré qu’elle endommageait les bateaux.

Les autorités avaient prévenu que Freya pourrait être euthanasiée si le public ne restait pas éloigné du mammifère.