Cette vue aérienne prise le 29 juillet 2022 montre des pompiers surveillant la situation dans une zone forestière brûlée après des feux de forêt près de Landiras, dans le sud-ouest de la France. – La préfecture de Gironde a déclaré que les deux incendies, qui ont détruit 20 800 hectares de forêt en Gironde au cours des 10 derniers jours et entraîné l’évacuation de plus de 36 000 personnes, sont fixés mais que les pompiers doivent encore rester sur place pour surveiller d’éventuelles récidives. (Photo de Thibaud MORITZ / AFP)
L’homme, un pompier volontaire de l’Hérault, a été interpellé mercredi, ont indiqué les prosecteurs régionaux.
L’affaire de l’homme surnommé dans les médias le “pompier pyromane” a suscité un vif intérêt en France, qui a été choquée par une série de feux de forêt lors de la canicule de la semaine dernière qui…
Le procureur de Montpellier, Fabrice Belargent, a déclaré dans un communiqué que l’homme avait reconnu avoir allumé des feux avec un briquet le 26 mai, le 21 juillet et, plus récemment, dans la nuit du 26 au 27 juillet.
“Interrogé sur son mobile, il a déclaré avoir agi de la sorte afin de provoquer une intervention des pompiers pour le sauver d’un environnement familial oppressant et en raison de l’émoi que ces interventions provoquaient
a dit Belargent.
a dit Belargent.
“L’adrénaline, il l’a appelée – ce sont ses propres mots”, a déclaré le procureur.
“Il a également dit qu’il avait un besoin de reconnaissance sociale”.
Pour ajouter à l’ironie, l’emploi à plein temps de l’homme, qui n’a pas été identifié par son nom mais qui a la trentaine, était un forestier, la prévention des incendies étant l’une de ses principales responsabilités.
Son avocate Marie Bar a déclaré à BFM TV que lors de son interrogatoire, l’homme avait “exprimé un très fort regret et surtout un fort sentiment de honte”.
Elle a confirmé qu’il avait été placé en détention provisoire par un juge d’instruction avant son procès.
“Il s’est excusé auprès des…. pompiers avec lesquels il travaille car il les appelle sa grande famille. C’est quelqu’un qui est très dévoué à son travail”, a-t-elle déclaré.
“Il a du mal à s’expliquer. Dans un sens, il est soulagé d’avoir été arrêté. Il explique cela comme une addiction”.
S’il est reconnu coupable, il risque jusqu’à 15 ans de prison et une amende de 150 000 euros (153 000 dollars).
“C’est dégueulasse d’avoir ce type d’individu au sein de l’organisation”, a déclaré l’ancien colonel des pompiers Ludovic Pinganaud à BFM, ajoutant que sur les 200 000 pompiers volontaires en France, il y avait juste “quelques malades” accros aux incendies.