Treize personnes ont été arrêtées en France, soupçonnées d’avoir falsifié plus de 60 000 fausses cartes de santé COVID-19.

Les enquêteurs ont déclaré avoir découvert un réseau criminel à Paris et à Lyon qui vendait les certificats frauduleux.

La police française a indiqué dans un communiqué que le groupe avait créé environ 62 000 faux carnets de santé.

Une enquête a été ouverte après qu’une infirmière d’Angers a réalisé que son compte professionnel avait été piraté pour falsifier des certificats de vaccination.

Une compagnie d’assurance maladie française a informé la police que l’infirmière en question n’avait pas été enregistrée pour approuver des milliers de vaccins COVID-19.

Huit suspects ont été arrêtés dans la région lyonnaise mercredi matin, tandis que cinq autres ont été placés en détention dans la capitale française.

Trois des suspects — âgés de 22 à 29 ans — auraient piraté les profils numériques de 35 médecins à travers la France pour générer de faux certificats de santé. Ces faux certificats étaient vendus directement à des citoyens de tierces parties, selon la police.

Les treize suspects ont tous été arrêtés pour suspicion d’escroquerie en bande organisée, blanchiment aggravé et piratage de données personnelles.

Le gouvernement français avait récemment estimé qu’environ 200.000 faux certificats de vaccination circulaient dans le pays.

Les citoyens français doivent avoir reçu une troisième dose de vaccin ou s’être récemment rétablis de l’infection pour accéder aux ars, restaurants et lieux culturels.