Chaque année à Noël, la France distribue des “primes” ou des bonus aux familles les plus pauvres du pays. Mais qui peut en bénéficier et combien valent-elles ?

Le mot solidaritéest partout en France.

Elle désigne l’obligation morale que nous avons, en tant que société, de nous entraider – en particulier les plus vulnérables.

Le concept a été inventé dans les années Encyclopédiede Denis Diderot, un grand ouvrage du 18e siècle célèbre pour avoir incarné la pensée de la période des Lumières. Il a ensuite été introduit dans le code juridique de Napoléon.

Aujourd’hui, la France dispose d’un ministère des Solidarités et de la Santé. Et un partenariat civil en France s’appelle un Pacte civil de solidarité. Il existe des douzaines, voire des centaines d’ONG françaises qui ont pour but de promouvoir la solidarité. solidarité dans leur nom.

Les dons de sperme en France ont été décrits comme un acte intime de solidarité. solidarité. Et nous ne comptons plus le nombre de fois où le président français Emmanuel Macron et le premier ministre Jean Castex ont appelé la population à faire preuve de solidarité. solidaritéen se faisant vacciner et en portant des masques.

Il n’est donc pas surprenant que l’État français offre des allocations aux ménages les plus pauvres du pays à Noël – un acte de solidarité certain. solidarité.

La prime de Noël

Si vous percevez déjà des aides sociales en tant que ménage à faibles revenus (RSA, ASS ou AER), par l’intermédiaire de la CAF ou de la MSA, vous pouvez également vous attendre à recevoir de l’argent supplémentaire, dans le cadre d’une “prime de Noël” vers le milieu du mois – le 15 décembre au plus tôt.

En tant que bénéficiaire unique, vous recevrez 154,52 euros ; en tant que couple ou parent, vous recevrez 228,67 euros ; et en tant que ménage de trois personnes, la “prime” unique s’élève à 274,41 euros. Pour les ménages plus nombreux, un montant supplémentaire de 60 euros est versé par enfant supplémentaire.

Si vous bénéficiez déjà des versements de la CAF ou de la MSA mentionnés ci-dessus, il n’est pas nécessaire de faire une demande. Le paiement est automatique et l’argent n’est pas imposable, ce qui signifie que vous ne devez pas le déclarer à la fin de l’année.

Après les protestations des chômeurs, le gouvernement de Lionel Jospin a introduit la prime de Noël en 1998, dans le but d’aider les personnes bénéficiant déjà de prestations publiques. Depuis, aucun gouvernement français, de gauche ou de droite, n’a osé la supprimer.

En 2020, elle a été accordée à plus de 2,5 millions de ménages.

Le chèque énergie

Près de 6 millions de ménages français recevront des aides d’une valeur de 100 € pour compenser les factures d’énergie. Ces versements seront effectués entre le 13 et le 22 décembre et sont destinés à .

Pendant tout le mois de décembre, les prix du gaz ne subiront aucune hausse, les tarifs étant fixés au même niveau que le 1er octobre. Cela fait partie de la stratégie du gouvernement

Nous avons rédigé notre propre guide pour vous aider à économiser de l’argent sur vos factures d’énergie en France. Vous pouvez le lire.

La prime à l’inflation

Les personnes qui gagnent moins de 2 000 € après impôt par mois recevront une prime d’inflation.indemnité d’inflation dans leur chèque de paie à la fin du mois. Les employeurs sont légalement tenus de transférer 100 €, pour aider à compenser l’inflation subie en France vers la fin de 2021. Quelque 38 millions de personnes recevront cette prime cette année.

Les fonctionnaires, les demandeurs d’emploi et les étudiants bénéficiant de prêts garantis par l’État français devront attendre le mois de janvier pour recevoir la prime, tandis que les retraités devront attendre le mois de février.

Contrairement à la prime de Noël, celle-ci n’est pas versée chaque année.

Le gouvernement l’a décrite comme une “mesure d’urgence motivée par la hausse des prix observée”. Le versement est destiné à augmenter le pouvoir d’achat de la population. L’idée est que les ménages modestes dépenseront cet argent en biens et services, ce qui stimulera la croissance économique. Elle repose sur l’hypothèse macroéconomique selon laquelle les personnes pauvres dépensent une plus grande partie de leur argent que les riches, qui ont tendance à le thésauriser.