Les annonceurs semblent trouver irrésistible de glisser des mots anglais dans les publicités françaises – et vice versa – mais cela peut conduire à des échecs de traduction très maladroits. Voici quelques-uns des exemples les plus drôles (et les plus osés) de “franglais” qui ont mal tourné.

En France, la nouvelle publicité de Burger King pour son burger au bacon a suscité des froncements de sourcils – et des crises de fou rire – chez les anglophones en raison de son utilisation malheureuse de l’anglais.

La publicité annonce le retour du burger au bacon et tente de faire un jeu de mots sur l’expression populaire “Bacon Lover”.faire son come-backBien que come-back soit un anglicisme, l’expression faire le come-back est largement utilisée en France, surtout chez les jeunes.

Les rédacteurs de la publicité ont ensuite tenté d’ajouter un jeu de mots sur le bacon et ont abouti au slogan suivant Il fait son come-bacon (il a fait son come-back).

Malheureusement, le mot “come” en anglais est aussi largement utilisé comme terme argotique pour désigner à la fois l’orgasme et le sperme, de sorte que pour les anglophones, la publicité semblait être pour un “burger au bacon et au sperme” – ce qui lui a valu d’être largement partagée et moquée sur les médias sociaux.

Et ce n’est pas le seul exemple d’ajout de mots anglais qui rendent le marketing français légèrement surprenant.

De même, la tentative de cette librairie française de faire un jeu de mots sur le mot anglais “book” conduit à une ambiance plutôt agressive.

Mais il n’y a pas que les rédacteurs français qui sont sujets à cela, les publicités en anglais contiennent souvent un saupoudrage de mots français afin de donner une image plus “sophistiquée”.

Cela peut cependant se retourner contre vous, comme dans la publicité ci-dessous pour une gamme de canapés surgelés.

Le slogan original “little bites, big compliments” prend tout son sens en anglais, avec un trio de personnes qui semblent apprécier un rire et une bouchée.

Cependant, les rédacteurs tentent ensuite de lui donner une saveur française en le remplaçant par “little bites big compliments”. petite pour “petite” – malheureusement en français (prononcé “betterave”) est un terme argotique pour pénis, donc maintenant la ligne se lit “petites bites, grands compliments” et le rire des femmes dans l’image prend un ton légèrement différent.

Le mot morsure La gamme de “mini-bites” de Marks & Spencer provoque des rires parmi les acheteurs à Paris, où les produits britanniques sont vendus sans être traduits en français.

De même, les snacks au chocolat Kit-Kat ci-dessous, en vente à Montréal, comprennent à la fois l’anglais et le français pour le mot “bites”, mais pour les francophones, ils ont l’air de s’appeler “bite de petite taille”.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson entre également dans le panthéon du franglais. Il a tenté de désamorcer une querelle outre-Manche au sujet de contrats de défense en disant aux Français de “…”.Donnez-moi un break(donnez-moi un break).

Cette phrase du premier ministre britannique (qui parle couramment le français) a causé une certaine confusion depuis que le gouvernement britannique a décidé de ne plus utiliser le mot “break”. un break est fréquemment utilisé en France pour désigner une voiture familiale ou un break.

Johnson semblait donc dire “Donnez-moi un véhicule familial” – qui pourrait au moins être utile pour transporter son nombre indéterminé d’enfants.

Et ce n’est pas seulement le franglais qui court le risque d’échouer dans ce type de traduction.

La publicité suédoise ci-dessous a tenté de faire un jeu de mots sur “thé” et “thérapeute” et a fini par mettre en garde les acheteurs contre le thérapeute du thé.