Les informations concernant le président Macron – notamment sa date de naissance, sa date de vaccination et le fabricant du vaccin utilisé – ont été mises en ligne sur les réseaux sociaux après la publication de photographies le montrant en train d’être scanné dans le cadre d’un contrôle de routine. Les utilisateurs ont pu zoomer sur les détails contenus dans la photographie.

L’Élysée a confirmé à Europe1 que le code du Président était authentique, et que des “dispositions particulières” seraient prises pour protéger ses données et empêcher toute utilisation frauduleuse de son code d’accès aux soins. 

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Cette dernière violation intervient quelques mois après .

La semaine dernière, Mathis Hammel, directeur de la recherche et du développement en cybersécurité chez Sogeti, a révélé qu’il avait obtenu le QR Code de la vaccination du Premier ministre simplement en zoomant sur une photo de presse de Castex alors qu’il faisait scanner son téléphone, révélant des informations dont sa date de naissance et le vaccin utilisé.

Bien qu’il soit peu probable que la plupart des gens suscitent l’intérêt de la presse au niveau du Président de la France ou de son Premier ministre, les individus ont été avertis de ne pas poster de photos sur les médias sociaux sur lesquelles leur code d’accès à la santé est visible.

Le bureau du Premier ministre a déclaré Le Figaro que les données du carnet de santé de Castex avaient été compromises : “Ce monsieur a effectivement eu accès au carnet de santé grâce à une photo de Jean Castex, et l’a utilisé. 

“Bien que le Premier ministre soit régulièrement suivi et photographié par la presse, cet épisode montre que le carnet de santé est un document confidentiel.”

Le code QR divulgué par Castex a depuis été désactivé – mais pas avant, pense-t-on, d’avoir été utilisé frauduleusement pour accéder à des lieux qui exigent des cartes de santé mais ne sont pas légalement autorisés à confirmer l’identité des détenteurs de ces cartes.

L’utilisation frauduleuse du carnet de santé d’une autre personne est punie en première instance d’une amende pouvant aller jusqu’à 750 €, selon le site service-public.fr, et pouvant aller jusqu’à six mois de prison et 3 750 € en cas de récidive.

Les responsables ont rapidement souligné que les autres informations révélées par la photographie, bien que personnelles, ne constituaient qu’une violation mineure des données.