A l’heure où le pouvoir d’achat n’a jamais été autant au centre des préoccupations des Français, le quotidien français Le Parisien a dressé une liste des villes où votre argent ira le plus loin.
Pour établir ce classement, Le Parisien a calculé le salaire moyen dans chaque ville, puis a pris en compte le prix moyen des courses au supermarché, le coût des transports (carburant et transports en commun), le prix de l’immobilier (à l’achat ou à la location), le taux de la taxe foncière et le prix d’une place de cinéma.
Et il s’avère que plus c’est petit, mieux c’est.
Sur les 96 villes testées, Niort, dans le département des Deux-Sèvres, dans le sud-ouest de la France (environ 60 000 habitants), arrive en tête,
Laval, en Mayenne (environ 50 000 habitants) est troisième, Saint-Brieuc, dans le département breton des Côtes-d’Armor (environ 45 000 habitants), est 8e, et Rodez, dans le département de l’Aveyron (environ 25 000 habitants) est 10e.
Les 20 villes de France les plus accueillantes pour le portefeuille sont les suivantes :
- Niort
- Châteauroux
- Laval
- Nevers
- Belfort
- Chaumont
- Épinal
- Saint-Brieuc
- Saint-Étienne
- Rodez
- Châlons-en-Champagne
- Quimper
- Arras
- Foix
- Poitiers
- Le Mans
- Colmar
- Montauban
- Bourg-en-Bresse
- Nantes
Niort gagne, selon l’étude, en partie parce qu’elle offre la gratuité des transports publics locaux depuis 2017 – une politique que d’autres villes bien classées mettent également en œuvre, notamment Châteauroux (Indre), deuxième, Bourg-en-Bresse (Ain, 24e) et Gap (Hautes-Alpes, 63e).
Pour diverses raisons, dont les infrastructures, l’offre de transports publics gratuits répondant à des niveaux de demande plus élevés dans les grandes villes n’est pas viable, selon le rapport.
En fait, les grandes villes de France sont remarquablement basses dans le classement du Parisien. Lyon trébuche sur la liste en 58ème position, Paris en 77ème, Marseille en 84ème et Montpellier en 90ème. Nantes, qui arrive en 20e position, est la seule “grande ville” représentée dans le top 20.
Le rapport indique que, bien que les salaires soient un peu plus élevés que la moyenne dans les grandes agglomérations, les gens paient également plus cher pour les achats, les transports publics, les billets de cinéma et le logement.
L’enquête a révélé que, dans l’ensemble, votre euro va plus loin dans l’ouest du pays – où les supermarchés sont moins chers, et les villes ne sont pas trop encombrées, tandis que le coût d’un réservoir de carburant est moins élevé, tout comme – ont découvert les chercheurs – les coûts plus abstraits, tels que l’assurance, pour le même niveau de service qu’ailleurs.
L’Est de la France, selon l’étude, bénéficie de prix de l’immobilier relativement bas, ce qui permet d’en avoir plus pour son argent que le Sud, touché par le “rebond du littoral”, ou la région Île-de-France, qui gravite autour de la singularité du coût de la vie qu’est Paris.
