L’ancien directeur de cabinet de l’ancien président français Nicolas Sarkozy a été condamné à une nouvelle peine de prison vendredi, s’ajoutant à une longue liste de condamnations découlant du mandat de l’homme de droite de 2007 à 2012. de 2007 à 2012.

Claude Guéant, considéré comme l’un des plus proches confidents de Sarkozy, a été jugé en octobre avec quatre autres collaborateurs et alliés, accusés d’avoir détourné des fonds publics en commandant des sondages d’opinion pour un montant total de 7,5 millions d’euros.

Guéant, qui est déjà en prison pour un autre délit, a été condamné à un an de prison par un tribunal de Paris vendredi, avec une obligation de purger un minimum de huit mois.

L’écrivain et ancien conseiller de Sarkozy Patrick Buisson a été condamné à deux ans de prison avec sursis et 150.000 euros d’amende, tandis que l’ancienne directrice de cabinet Emmanuelle Mignon a été condamnée à six mois de prison avec sursis.

L’ancien sondeur et consultant Pierre Giacometti a également été condamné à six mois de prison avec sursis et à une amende de 70 000 euros.

Ils ont été accusés d’avoir commandé des sondages pour Sarkozy en secret et sans concurrence, violant ainsi les lois françaises sur le financement public qui exigent la transparence et la mise en concurrence.

L’ancien collaborateur de Sarkozy, Julien Vaulpré, a été le seul des cinq accusés à être innocenté.

Sarkozy n’était pas visé directement et avait refusé de témoigner jusqu’à ce qu’un juge l’y contraigne.

En septembre de l’année dernière, un autre tribunal a condamné Sarkozy à un an de prison pour financement illégal de sa candidature à la réélection de 2012, sept mois après avoir été condamné à une peine de prison pour corruption.

L’homme de 66 ans, qui fait appel de ces deux condamnations, a également été inculpé pour avoir été soupçonné d’avoir reçu des millions d’euros de feu le dictateur libyen Mouammar Kadhafi pour sa campagne électorale de 2007.

Guéant, 77 ans, a été incarcéré en décembre après avoir été reconnu coupable d’avoir omis de payer une amende et des dommages et intérêts à l’État dans le cadre d’une précédente condamnation, prononcée en 2017, pour avoir exploité une caisse noire présumée.

Il a immédiatement annoncé qu’il faisait appel de la sentence de vendredi.